Suisse

Les données sensibles de la Confédération désormais stockées sur une clé USB confiée à Guy Parmelin

Le principal intéressé utiliserait depuis des années une clé USB pour y stocker des clichés personnels sans que ceux-ci ne soient jamais tombés entre de mauvaises mains. Il a proposé de faire de même avec les documents secrets de la Confédération et de s’en occuper lui-même.

Embarrassée par sa dernière fuite non pas urinaire mais de données, la Confédération n’a pas attendu la réaction du préposé fédéral à la protection idoine et encore moins celles, sur Twitter, des journalistes pour réagir proportionnellement à la gravité de son inconséquence. Dès aujourd’hui, c’est en effet un tout nouveau prestataire qui s’occupe de stocker ses informations ultrasensibles. Ce prestaire se nomme Guy Parmelin et il a, comme qui dirait, roulé sa bosse en matière de stockage de données sensibles puisque cela fait quarante ans qu’il dissimule clichés burlesques et autres photos paillardes au vu – mais pas au su – de son épouse sur une clé USB en forme de Vespa, laquelle ne le quitte – et encore, cela n’arrive pas souvent – que lorsqu’il se décrotte. 

« Contre toute attente, c’est lui qui correspondait le mieux à l’appel d’offre ! », justifie la Confédération. « Sa proposition, en termes de sécurité et de coût, était du reste la plus alléchante ! », précise son porte-parole. Et pour cause, selon nos informations, les services de Guy Parmelin n’auraient coûté à la Confédération qu’une cinquantaine de francs – pour l’achat de la clé et le défrayement de Guy lors de son trajet aller-retour à MediaMarkt – ainsi qu’un doublement du montant de ses tickets resto sous la Coupole. « Étant entendu le budget que nous étions prêts à mettre pour garantir notre souveraineté numérique, il s’agissait d’une offre que nous ne pouvions pas refuser », ajoute le porte-parole de l’État fédéral. 

Seule chance, donc, à l’avenir, pour les hackers russes, pékinois ou tombouctais de récupérer des données ultrasensibles : les arracher à Guy Parmelin lui-même. Quand on connaît le surnom qu’il traîne depuis le Giron de la Côte édition 1973 – NDLR : « Pussy Slayer »  –  on se dit que nos secrets d’État sont, à l’instar de nos vâches, bien gardés.

La Rédaction. 

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