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Les élus fédéraux seront formés au jiu-jitsu brésilien

L’exécutif et le législatif fédéral prennent acte de la déconvenue qui leur a été infligée le 14 février dernier lors de l’évacuation du Palais fédéral. La sécurité de ce dernier sera revue et les élus devront se soumettre à un entrainement hebdomadaire de jiu-jitsu brésilien pour apprendre, justement, à soumettre un éventuel agresseur. 

L’évacuation du Palais fédéral le 14 février dernier n’a pas uniquement mis en avant les failles de sécurité du siège du gouvernement et du législatif fédéral. Elle a également mis chacun de ses occupants temporaires ou permanents – à l’instar de cette conseillère nationale du Centre qui, dit-on, a le cul collé à sa chaise de bureau depuis 1987 – nez-à-nez avec leur incapacité de se défendre en cas d’agression. L’embarras général ainsi provoqué a atteint de plein fouet la dignité de ces personnes, qui bien que se définissant volontiers comme des « élus » parmi la plèbe, se révèlent aujourd’hui tout aussi incapables qu’elle d’adopter une hygiène de vie correcte impliquant une séance bras, dos ou pecs par semaine à la salle. Dès potron-minet ce 28 février se sont par conséquent contraints les élus fédéraux à suivre au moins deux heures hebdomadaires de cours de jiu-jitsu brésilien afin d’apprendre la bagarre. 

L’idée vient du Genevois Yves Nidegger (UDC). Elle lui a cependant été conseillée : « C’est ma femme qui, d’origine brésilienne, me l’a soufflée ! », explique ce dernier. « Elle rentrait du JJB – NDLR : jiu-jitsu brésilien – quand l’évacuation du Palais fédéral a eu lieu. Elle s’est alors empressée de m’appeler pour savoir si j’allais bien. Heureusement, j’avais macramé et je n’étais pas au Parlement ce jour-ci. Toujours est-il que nous en avons longuement discuté le soir-même et sommes tombés d’accord sur le fait que mon embonpoint ainsi que celui de mes collègues ne jouait pas en notre faveur en cas d’attaque sur nos éminentes personnes. Elle a alors suggéré que nous prenions des cours de jiu-jitsu brésilien. J’ai trouvé cela une excellente idée et en ai donc fait la proposition ce matin à mes collègues. Ces derniers ont unanimement adoré et voté en sa faveur ! », ajoute ce dernier.

Jusqu’à la fin de la session de printemps se tiendra donc chaque soir deux heures de cours dispensés par Joao, 34 ans et six pack saillant, qui distillera ses meilleurs conseils pour que les uns étranglent les autres tandis que les autres essaieront de mettre une clé de bras aux uns. Autant dire que le débat parlementaire risque de prendre, à l’avenir, une toute autre physionomie…

La Rédaction. 

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