Las de casquer pour leur employeur, les employés de Patek Philippe rembourseront les dettes que ce dernier a contracté auprès des diverses mafias installées dans le canton de Genève. Ces derniers espèrent ainsi ne plus être systématiquement pris pour cible par des colis piégés.
Deux. C’est maintenant le nombre d’employés de Patek Philippe ciblés – et également ratés – par des colis piégés ces derniers mois à Genève. Un chiffre qui pourrait encore croître pourvu que leur employeur continue à faire ce qu’il fait de mieux à part les montres, à savoir inventer des excuses à ses créanciers pour ne pas avoir à leur rendre l’argent qu’ils lui ont prêté. Sauf que les employés de la marque de montres de luxe en ont marre de cette situation et de voir leurs proches ainsi que leurs voisins tomber les uns après les autres sur les bombes artisanales qui leur sont destinées : « Cela n’est plus possible, nous devons faire quelque chose », a ainsi déclaré leur porte-parole. Et de préciser : « Nous allons donc rembourser les dettes de jeu ou de je sais pas quoi de Patek, en espérant que cela suffise à arrêter les attentats dirigés contre nous, ses employés. » Une cagnotte a, à cet effet, été lancée par les employés de Patek Philippe, qui ont également fait tourner une enveloppe au sein des différents établissements possédés par la marque de montres dans le canton de Genève. Trois millions de francs auraient ainsi déjà été récoltés. « Si cela ne suffit pas, nous sommes prêts à mettre encore plus », précise le comptable de l’opération. Ce ne sont en effet pas les moyens qui manquent dans l’industrie horlogère, mais peut-être l’attachement d’un employeur à ses ressources humaines, qu’il préfère voir exploser plutôt que de débourser un seul centime pour préserver leur engeance.
La Rédaction.