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Les épreuves de natation des JO de Paris auront finalement lieu à Genève

Sollicité en urgence par le gouvernement français, le Conseil d’Etat a donné ce matin son accord pour que les épreuves de natation des JO de Paris se déroulent dans le Rhône, à Genève. Excepté ce dernier, aucun autre cours d’eau français n’affiche aujourd’hui un taux de pollution assez bas pour que des humains s’y baignant en ressortent vivants.  

Tahiti, Lyon, Lyon, Saint-Etienne, Marseille, Bordeaux, Issy-les-Moulineaux et désormais Genève. Ainsi sont les sites qui accueilleront, entre le vendredi 26 juillet et le dimanche 11 août, les Jeux Olympique de Paris 2024. Les uns pour des raisons pratiques – NDLR : à moins de faire exploser un barrage, difficile de surfer des vagues en plein milieu de Paris –, les autres pour des raisons, disons, écologiques. En effet, trois mois seulement avant le début de la cérémonie d’ouverture, et cela malgré ses nombreux efforts consistant essentiellement à faire des grandes déclarations tout en se touchant la nouille, Emmanuel Macron n’a toujours pas réussi à dépolluer la Seine où devaient initialement se tenir les épreuves de natation des Jeux Olympiques. « D’un point de vue personnel, je dois dire que cela m’arrange car j’avais prévu de m’y baigner au vu et au su de tous. Or, comme je ne fais pas particulièrement d’exercice j’avais un peu honte de montrer corps devant tout le monde », s’est exprimé à cet égard le grand monarque français. D’un point de vue sportif, ce qui n’est pas un échec mais qui n’a pas marché a cependant obligé les autorités françaises à se creuser les méninges afin de trouver un endroit où pourront concourir les nageurs sans encourir le risque de contracter la dengue, le choléra ou encore la peste noire bubonique.

Après avoir rapidement considéré sans succès les autres fleuves traversant le territoire français, « c’est donc assez naturellement que notre attention s’est portée sur Genève, la plus belle des villes françaises ! Mais surtout l’endroit le plus proche de Paris dont le fleuve n’est pas rempli de matières fécales et de pipi », a ainsi déclaré le locataire du Palais de l’Élysée. « Par respect, nous avons quand même demandé aux autorités locales si elles étaient d’accord », a souligné ce dernier. « Une simple formalité. Car de toute façon elles n’avaient pas trop le choix, sinon nous leur aurions envoyé le double de travailleurs frontaliers, et pas les mieux qualifiés, d’ici l’année prochaine », a-t-il précisé.

À Genève, les infrastructures permettant d’accueillir tout ce beau monde comme il se doit devraient être mises en place dès le début du mois de juin, provoquant d’incessantes perturbations de la circulation ainsi que des fermetures, notamment celle du pont Sous-Terre. Bien entendu, tout le quartier de la Jonction devrait être bouclé durant les épreuves. « L’État délivrera cependant des autorisations de circuler. Il faudra pour cela passer par votre compte e-démarches fonctionnant du jeudi au jeudi soir entre 16h45 et 16h57 et 30 secondes. Alors essayez de vous y prendre à l’avance », a d’ores et déjà communiqué l’Office cantonal des systèmes d’information et du numérique (OCSIN). « À part ça et les expulsions de locataires ainsi que des étudiants pour accueillir les touristes, tout devrait bien se passer », a indiqué le Conseil d’État genevois.

La Rédaction.

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