Genève

Les frontaliers disent préférer « mourir » que d’abandonner leurs voitures

C’est la lutte finale des places de parking à Genève. 

Mercredi dernier, le Conseil d’État annonçait le retrait progressif des abonnements accordés aux quelques dizaines de millions de travailleurs frontaliers qui traversent chaque jour la douane de Moillesullaz avec leurs Renault Clio équipés de moteurs Diesel pour bien polluer la ville de Genève en tournant pendant un quart d’heure dans les petites rues. Une annonce qui sonnait comme le glas d’une coutume érigée en véritable mode de vie pour certains des Français venus chercher le bonheur du côté helvétique de la frontière.

Notre Rédaction s’est entretenue avec l’un de ces automobilistes, lequel a choisi de témoigner sous couvert d’anonymat de peur de renforcer plus encore les nombreux stéréotypes dont il est déjà si souvent victime sur son lieu de travail. Il se prénomme François : « Salut l’équipe, moi c’est François le Français, lol, haha. Je voulais vous remercier pour les deniers que vous me fournissez régulièrement et que je peux aller dépenser au parc Astérix ou au Futuroscope. C’est vraiment sympa de votre part surtout que je n’étais pas vraiment qualifié pour le poste, mais bon, parfois on n’est pas engagé que sur ses compétences mais aussi parce qu’on demande moins de thune pour fainéanter que vous ! Pour ce qui est des places de parking, ça va être assez simple : je vais louer une place à un particulier et je continuerai de venir en bagnole. C’est pas votre mesure à la mords-moi le nœud qui va m’arrêter ! ». 

Les Français n’aurait ainsi pas pris la mesure de cette mesure. Bien entendu, si une majeure partie d’entre eux se plaignent car il s’agit là-bas d’une tradition, en réalité, ils ne seraient que très peu dérangés par ce changement qui n’en est pas vraiment un puisque ces derniers redoublent d’inventivité, non pas pour trouver des alternatives au moyen de transport automobile, mais pour ne pas abandonner leurs voitures. Notre intervenant, François, de conclure : « Je préfère cent fois mourir assassiné par une écoute prolongée des mensonges de Pierre Maudet que de laisser ma voiture dans vos parks and rails minables ! ». 

Tout est dit.

La Rédaction. 

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