Genève

Les Genevois passeraient en moyenne 7.7 ans de leur vie à insulter d’autres automobilistes dans les embouteillages

S’ils sont les champions suisses du temps passé dans les embouteillages, les Genevois sont aussi ceux qui passent la plus grande partie de leur vie à insulter les autres automobilistes. Selon des chercheurs, cela leur prendrait 7.7 ans en moyenne.

Pour une fois que les Genevois sont champions d’autre chose que de chauvinisme, il faut le souligner. La Biturne de Genève exprime ainsi publiquement ses félicitations à tous les cons toutes celles et ceux qui, aux heures de pointe, préfèrent admirer la plaque d’immatriculation de l’automobiliste les précédant que de souscrire un abonnement TPG ou s’acheter un vélo afin de réduire au minimum le moment qui sépare leur travail inutile et ingrat de la pizza surgelée dont ils se goinfreront devant une série moyenne aux côtés de leur partenaire tout aussi médiocre. Bravo à vous ! 

Contre toute attente, les Genevois coincés dans les bouchons n’en profiteraient cependant pas pour chanter les louanges des autres personnes alentours, assises elles aussi dans leur cube de tôle de trois tonnes. Selon des chercheurs du Rheinthaler Institut für Straßenverkehrsstudien dont nous avons traduit les propos écrits dans une langue incompréhensible certainement parlée par des descendants de crétins des Alpes, la situation serait même totalement inverse. « Dans 99.9% des cas, un Genevois coincé dans les bouchons en profitera tantôt pour lâcher un ‘’avance fils de p*licier !’’, tantôt un ‘’tu vas la bouger ta caisse de m*erde !’’, mais également le fameux ‘’dedieuuuuuuu, t’avances trou du c*l !’’ en finissant, 10% du temps, par en venir aux mains avec un autre automobiliste exaspéré de n’avoir parcouru, en une heure, qu’un sur les nombreux kilomètres qui le séparent de son domicile en France voisine », écrivent ainsi les chercheurs suisses allemands. Les scientifiques évoquent à cet égard le chiffre de 7.7, « lequel correspond au nombre moyen d’années de votre vie que vous perdez à attendre comme des cons dans les embouteillages », précisent-ils. 

Mis rapidement au courant de ce texte hérétique, le Touring Club Suisse s’est alors simplement contenté de rappeler que la voiture c’est la liberté, enfin paraît-il. 

La Rédaction. 

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