Genève

Les Genevois se sentent de plus en plus discriminés à cause de leur accent

Les Genevois se sentiraient de plus en plus discriminés à cause de leur accent. La faute, selon eux, au département de l’instruction publique qui ne fait pas assez pour préserver cette spécificité culturelle unique, laquelle permet aux habitants de la cité de Calvin de se gausser en toute discrétion de ces c*ls de Vaudois ou des Valaisans.

Ce qui faisait hier encore la fierté des braves Genevois serait aujourd’hui la cause de tous leurs maux. C’est en tout cas ce que pensent les principaux intéressés qui, d’après un sondage Tonmerdia adressé à toutes celles et ceux qui consomment leur désinformation sur la Biturne de Genève, affirment à plus de 90% avoir déjà été victime de glottophobie à cause de leur accent genevois. 

« C’est qu’on ne comprend pas toujours quand ils [les Genevois] parlent ! », confirme une spécialiste des ressources humaines. « Alors oui, parfois, lors d’un entretien d’embauche, on rate des infos et ils sont écartés. En revanche, ce n’est jamais délibéré ! Pour tout vous dire, je suis même particulièrement friande de leur petit côté folklorique », ajoute cette dernière qui assure qu’une organisation avec au moins un Genevois pour s’occuper de l’animation est une organisation heureuse !

En pratique, l’accent genevois n’est toutefois pas sans causer quelques difficultés au quotidien. « Notamment dans certains corps de métiers où s’exprimer est une question de vie ou de mort », précise la responsable RH. Non sans une certaine amertume de n’avoir su anticiper la catastrophe, celle-ci se souvient d’ailleurs de cette fois où un pompier, qui installait un matelas pour sauver des habitants pris au piège dans un immeuble en proie aux flammes, s’est écrié : « T’ndez voir vant d’sauter ! », suscitant l’incompréhension d’une famille, laquelle avait alors interprété la déclaration tout à l’inverse… 

« Je pense qu’il faudrait créer quelque chose de similaire à l’Académie française afin de figer dans le marbre notre droit de saccager les mots ! », défend pour sa part le conseiller municipal verniolan Howard Nob (UDC) qui, paraît-il, est un vrai noob aussi bien sur Call of Duty : Warzone que sur le tout nouveau jeu Harry Potter Hogwarts Legacy. L’idée peinerait cependant à séduire au-delà de son entourage composé de sa personne et de lui-même. 

La Rédaction. 

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