Le gramme coûte trop cher, ce qui pèse sur les finances de papa et de maman, lesquels sont les principaux sponsors des produits achetés au marché noir par les jeunes PLR. Voilà pourquoi ces derniers souhaiteraient introduire plus de concurrence entre les dealers.
Il n’y a pas d’argent magique. Mais de nombreux billets de banque arrivent cependant dans les poches des jeunes libéraux-radicaux sans qu’ils aient à lever le petit doigt. Ce tour de passe-passe, c’est au statut socio-économique de leurs parents qu’ils le doivent. Qu’ils soient banquiers, avocats, conseillers d’État ou négociants en matières premières, ces derniers possèdent en effet deux points communs à savoir des thunes – ils sont donc à l’aise financièrement – ainsi que la propension à ne pas les compter quand il s’agit de les transmettre, de préférence sans impôts sur les successions, à leur progéniture.
Depuis peu, ce flux régulier et inébranlable d’argent en vient toutefois à se tarir. En cause ? L’inflation et pas n’importe laquelle : celle des prix des produits dérivés de l’opium que se procurent régulièrement – pour ne pas dire quotidiennement – les fils et filles à papa et maman de toute la République bananière et canton de Genève, de France, de Navarre et plus généralement de toute la Confédération. Une augmentation qui a d’ores et déjà fait rager plus d’un parent friqué déclamant, pour l’un : « C’est inadmissible ! Au moins de mon temps les dealers étaient corrects ! » ; s’étonnant, pour l’autre : « Je comprends bien qu’ils doivent rentrer dans leurs frais, mais nous ne sommes tout de même pas des vaches à lait ! » ; tandis qu’un troisième déclarait : « Payer pour leur merde, pourquoi pas ! Mais me faire arnaquer, ça jamais ! »
Cette situation étant, plusieurs parents auraient ainsi coupé les vivres de leurs gosses de riches, ce qui aurait obligé ces derniers à chercher des solutions pour maintenir leur niveau de consommation. De là serait ainsi né le projet des jeunes libéraux-radicaux visant à légaliser les stupéfiants. Objectif : ouvrir le marché à la concurrence et, en dernière analyse, faire baisser les prix. « Il n’y a pas d’alternative », précise leur porte-parole. Si leur seule option est de se vautrer dans la drogue et que de surcroît leur désir est de l’acquérir à peu de frais, il est vrai.
La Rédaction.