Santé

Les primes d’assurance maladie atteignent le prix de « oh bo*del de me*de, comment je vais payer !? »

A l’instar d’une nuée d’étourneaux, les primes maladie vont prendre leur envol en fin d’année. De quoi susciter des réactions pour le moins véhémentes chez les Helvètes.

Sans aucune surprise, mais alors vraiment aucune, les primes d’assurance maladie vont prendre l’ascenseur l’année prochaine et pas n’importe lequel : celui de l’Empire State Building, à tout le moins. 

C’est la nécessité de couvrir l’évolution des coûts des nouveaux jet-skis et l’augmentation des frais d’entretien des résidences secondaires des patrons d’assurances maladie – à cause, notamment, de la récente adoption de mesures liberticides comme du salaire minium, lequel oblige désormais les propriétaires à rémunérer leurs employés de maison plus que de raison – qui ont présidé à une telle décision de la part du cartel des soins helvétique. « Avec une augmentation normale des primes, nous n’aurions simplement plus pu soutenir notre rythme de vie ! », explique le porte-parole de la bande organisée des assureurs maladie. D’ajouter : « Il faut comprendre. Nous n’avons pas les mêmes besoins que le Suisse lambda. Le Suisse lamba se suffit largement de partir deux semaines par année au camping et d’y rencontrer des Allemands ivres-morts toute la journée. Nous, c’est différent ! Nos plaisirs sont plus compliqués et impliquent notamment l’organisation régulière de soirées Bunga Bunga durant lesquelles il s’agit de payer les jeunes gens qui viennent nous divertir. Tout ça coûte cher, très cher ! »

Interrogés par le truchement d’un sondage Tamerdia©, les Suisses ne cachent pas leur mécontentement vis-à-vis de cette explosion des coûts. De fait, ils sont environ 76% à déclarer que « ça leur troue quand même le cul de payer autant » pour financer un système de santé « pas incroyable » dans lequel on « fait des concours de kékettes en achetant des Leonardo© à tout va au détriment d’autres investissements plus utiles » ; où les infimiers·ères jouissent d’une considération à mi-chemin entre celle d’un crottin de cheval et d’une bouse de corne ; et où les 2’500 premiers francs sont, pour la plupart, à leur charge étant entendu qu’ils ne peuvent se permettre d’abaisser leur franchise sans compromettre leur accès à un autre bien on ne peut plus fondamental : la nourriture. Ainsi, dans le même sondage, une majorité des Helvètes s’exclament par ailleurs « oh bo*del de me*de comment je vais payer !? » La réponse est pourtant simple : si, comme au football, à la fin ce sont les Allemands qui gagnent ; pour les questions d’argent, à la fin c’est l’État qui paie. Et on socialise les pertes tandis qu’on privatise les gains. 

La Rédaction.

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