Suisse

Les punaises de lit « dégoûtées » par les sièges des transports publics suisses

Sévissant actuellement sur tout le territoire français, les punaises de lit affirment toutefois ne pas vouloir envahir transports publics suisses. En cause, une répulsion non seulement esthétique mais également qualitative pour les banquettes et sièges helvétiques. A fortiori celles et ceux des TPG et des CFF. 

Bonne nouvelle dans ce monde désastreux où s’enchaînent les informations qui précipiteraient n’importe qui du haut d’une falaise ou d’un pont n’était l’insensibilité chronique développée par tout un chacun à grand renfort de régime capitaliste : si elles sont présentement le cauchemar des usagers des TGV Ouigo ou encore de ceux de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), les punaises de lit ne devraient cependant pas venir importuner les Suisses de sitôt. 

C’est en tout cas la conclusion qu’on peut tirer du dernier communiqué émis par le Syndicat International des Nuisibles (SIN), section punaises de lit. « Nous avons quand même un certain niveau d’exigence », y est-il écrit. « Or, les trucs que vous les Suisses appelez des sièges, nous n’oserions même pas demander à nos pauvres de s’asseoir dessus ! », écrit l’organisation ouvrière. Pour cette dernière, qui entre volontiers dans les détails, l’esthétique ainsi que le confort des banquettes suisses est en effet bien en-deçà des standards nécessaires et suffisants à ce qu’une colonie entière de punaises de lit les infestent. « Notre société, à l’instar de la vôtre, possède des règles. L’une d’entre elles est de toujours envahir des lieux qui possèdent un certain charme et permettent à nos habitants de faire, comme Ulysse, un bon voyage. À cet égard, les rames de vos trains-là, les CFF, ont l’esthétique d’une porte de grange et l’on y est aussi mal assis que sur un instrument de torture de l’époque médiévale », détaille également le syndicat. Quant aux wagons des Transports publics genevois : « Nous n’avons même pas envisagé une seule seconde de les envahir tant ils sont indigents ! », fustige le porte-parole de l’organisation faitière entomologique.

Voilà au moins qui a le mérite d’être clair.

La Rédaction. 

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