Ecolo-wokisme

Les Suisses perdent en moyenne seulement quinze ans d’espérance de vie à cause de la pollution de l’air

Une nouvelle évaluation de l’Organisation Mondiale de la Santé vient confirmer ce que tout le monde savait déjà : les Suisses perdent de nombreuses années de vie en raison de la pollution de l’air. Selon des experts, cette annonce est toutefois à mettre en perspective avec la liberté de rouler à 10 kilomètres/heures de moyenne dans les bouchons.

La mauvaise qualité de l’air représente de plus en plus un risque pour la santé mais ce n’est pas si grave, relativise le Touring Club Suisse (TCS) après la parution du dernier rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’agissant de la pollution de l’air – et non de l’Aire, qui est un ruisseau. En effet, si près de la moitié des citadins résidant dans les quelques 1’600 villes qui ont fourni des données sont exposés à une pollution 2.5 fois plus élevée que les normes recommandées, cette situation est largement contrebalancée par « la liberté de rouler à 10 kilomètres/heures de moyenne dans les bouchons ». Du moins pour le porte-parole du TCS, à qui les 3.7 millions de décès annuels liés aux particules fines paraissent du reste « suspects », si ce n’est « inventés de toute pièce par des wokes » qui auraient hacké les comptes X, Instagram et Facebook de l’OMS pour diffuser de la propagande islamo-gauchiste.

Peu chaut ainsi à ce dernier que les Suisses perdent en moyenne une quinzaine d’années d’espérance de vie à cause de la qualité déplorable de l’air qu’ils respirent. « Qu’est-ce que 15 malheureuses années par rapport au plaisir de ressentir le doux vent de l’été nous frôler le visage au volant d’un deux-roues dont on aurait enlevé la chicane ? », interroge en outre l’expert du TCS. « Et puis 15 ans de moins sur environ 80 ce n’est pas beaucoup quand on compare à Pékin où, passé 35 ans, les gens décèdent subitement d’un cancer des poumons », précise-t-il. Exit, en somme, les précautions en matière de pollution. Exit également les normes qui ne servent finalement qu’à ennuyer le monde. En effet : (bien)heureux – ou benêt, c’est selon –­ qui comme Ulysse aura fait un beau voyage en 4×4. Le reste, on s’en branle.

La Rédaction.

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