Suisse

Les Suissesses bientôt obligées de jouer à la guéguerre comme les hommes

Pan pan pan, bim, boum, aaaaaargh !

Les Suissesses pourraient être obligées de jouer à la guerre. C’est du moins ce que souhaite la chambre haute du Parlement fédéral, laquelle n’a pas dit mot donc consent au rapport gouvernemental en deux parties, trois versets sataniques et deux strophes visant à expliquer aux conseillers aux États que l’Armée est une institution désuète, une perte de temps, inutile, coûte un bras mais devrait néanmoins incorporer les femmes pour la simple et bonne raison que les hommes seraient plus motivés à la rejoindre si les premières se mettaient à y réaliser des vidéos TikTok. 

Mais, là n’est pas la seule raison. En effet, « si les jeunes vont à l’Armée, c’est avant tout pour s’y amuser », note, frappé par un éclair de perspicacité, le Commandement. Notamment lors des simulations de guerre organisées tous les premiers lundis du mois des années bissextiles et durant lesquelles se fait cruellement ressentir l’absence de cris de femmes en détresse qui, non contents de donner du courage aux soldats, pourrait avoir pour effet d’améliorer leur jeu d’acteur. « Avec des femmes dans l’Armée, nos jeux de rôles deviendraient mille fois plus réalistes et donc encore plus fun ! », redouble ainsi Tomas Suce-Li, maréchal des logis au sein de la grande muette. 

Pour celles qui, néanmoins, auraient envie d’endosser un autre rôle que celui de figurantes, nombreuses sont les fonctions à pourvoir. « Par exemple, nous manquons cruellement de préposés à l’épluchage de patates », raconte le cuisinier d’une compagnie. « Eh oui, chaque année plusieurs milliers d’hommes se tranchent les doigts en utilisant l’économe de service. C’est dire ! Mes commis décèdent plus souvent en se vidant de leur sang sur le carrelage de la cantine qu’en se prenant une balle ou un coup de baïonnette sur le champ de bataille ! Alors des gens qui savent ce qu’ils font dans une cuisine, je ne dis pas non », conclut-il. 

La Rédaction.

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