Affecté par la plainte collective déposée contre lui, le chocolatier suisse réagit et annonce remplacer les quelques grammes de plomb contenus dans ses tablettes de chocolat par du mercure afin de renouer avec l’excellence et ses clients.
Poursuivi en justice par une association américaine de consommateurs, Lindt & Sprüngli – plus connu, on imagine bien pourquoi, sous le nom de Lindt – prend note et adapte le processus de fabrication de ses tablettes de chocolat Excellence contaminées aux métaux lourds, dont le plomb et le cadmium. À compter de janvier 2025, ces éléments du tableau périodique éponyme dont l’objectif était d’alourdir la plaque de chocolat afin de faire croire au client qu’il en achetait une grande quantité alors que, que nenni, seront tout simplement remplacés par d’autres substances tout aussi toxiques mais que le la Food and Drug Administration (FDA), à savoir l’agence fédéral américaine chargée de la surveillance des produits alimentaires et des médicaments, ne proscrit pas encore.
« Il s’agit pour nous d’un changement significatif qui va nécessairement entrainer des suppressions d’emplois afin que nous rentrions dans nos comptes, mais nous le faisons pour le bien de nos clients et, accessoirement, pour calmer l’opinion publique ainsi que, éventuellement, trouver un arrangement avec ceux qui nous attentent un procès », a déclaré la firme qui, du reste, a tenu à rassurer celles et ceux qui douteraient du bien-fondé de remplacer le plomb par du mercure : « Nos chocolats vous laisseront un goût encore plus inoubliable durant les dernières semaines de vie qu’il vous restera après que vous les ayez consommé ! »
Malgré la tourmente, le géant industriel suisse paraît, en somme, plus que jamais déterminé à s’en sortir sans provoquer davantage d’esclandre. C’est, d’ailleurs tout le mal qu’on lui souhaite. La Rédaction.