Politique

L’UDC juge le test covid anal essentiel pour humilier les demandeurs d’asile

On ne devrait jamais arriver en Suisse en toute impunité, a déclaré Ueli Rösti, de l’UDC Schwytz, avant de s’enfiler un verre de blanc.

Après les Français, les immigrés. Jaloux du débat Gérald Darmanin-Marine Le Pen, l’UDC Suisse, en particulier la section schwytzoise a demandé en fin d’après-midi le renforcement des tests covid à l’endroit des demandeurs d’asile. Ceux-ci seraient en effet « très sales » et « porteurs de variants exotiques de la covid-19 » dont « on ne voudrait pas chez nous », « tout comme eux, par ailleurs ! ». 

En ce sens, L’UDC a plaidé en la faveur de l’instauration d’un test covid anal pour tous les demandeurs d’asile en attente de régularisation « pour qu’ils comprennent qu’ils peuvent se la carrer dans l’os, leur demande », a déclaré Ueli Rösti, vice-président de l’UDC Schwytz. 

Envisagé en premier lieu pour les secundos, le comité directeur de l’UDC a très vite renoncé à leur imposer un test anal lorsqu’il s’est rendu compte que la plupart des candidats et électeurs du parti agrarien étaient en réalité des personnes de seconde génération ne désirant pas offrir la même opportunité qu’obtinrent jadis leurs parents aux individus de leur pays d’origine. 

Ainsi faudrait-il humilier les migrants pour « qu’ils restent chez eux où on les entube aussi, mais d’une autre manière », conclut Ueli Rösti.

La Rédaction. 

Illustration: “Tests PCR Vecinos” by I. Municipalidad de Santiago is licensed under CC BY-NC 2.0

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