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Macron invite tous les criminels de France à délocaliser leurs activités sur les hauteurs d’Annemasse.

La crise du covid a violemment touché la branche « criminelle » des activités rémunératrices des Français, laquelle, confinée, avait dû stopper la plupart de ses activités. 

Mais tandis que le déconfinement du 11 mai marquait la timide reprise des cambriolages et autres vols à l’arrachée de sacs à mains de vieilles dames bicentenaires, le plus gros manque a gagner des criminels français provenait sans doute de la fermeture des frontières avec leurs voisins helvétiques. En effet, déclare le porte-parole du syndicat du crime français, « dérober le sac à dos d’un smicard n’est pas très rentable. À l’inverse, s’introduire dans une maison de la Vieille Ville ou sur les hauteurs de Cologny, ça ça vaut le coup ! ». 

Aujourd’hui, donc la réouverture des frontières marque la reprise des vols de scooters, de motos ou des habitations situées aux abords de la frontière. Cet acte symbolique d’amitié franco-helvétique marque aussi la reprise du braquage mensuel de la station d’essence de Perly ou encore du bancomat de la Migros de Plan-les-Ouates, deux actes forts devenus synonyme du ruissellement économique de la région franco-valdo-genevoise. 

Emmanuel Macron, qui n’est pas insensible à la création de richesse, invite donc tous les Français et Française qui le souhaiteraient à s’installer sur les hauteurs d’Annemasse afin de profiter de ce système officieux de redistribution économique et sociale. Il précise que si les citoyens-délinquants du 93 voulaient bien quitter leurs cités pour s’installer en Haute-Savoie, ceux-ci pourraient bénéficier d’une exonération des frais de déplacement ainsi que d’un billet gratuit mensuel Belgarde-Paris afin de rapatrier les « butins de guerre » chèrement acquis. Comme quoi la tradition française de ramener les fruits de ses conquêtes coloniales est bien vivante. 

La rédaction.

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