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Marie-Thérèse Porchet défie Céline Amaudruz dans un combat singulier pour savoir « qui c’est c’est qui le vrai bonhomme »

Comme s’il ne suffisait pas à son humiliation publique que sa section cantonale dépose une motion visant à interdire les moins de 16 ans d’assister à des représentations d’hommes travestis en femme, Céline Amaudruz a récemment accepté le défi qui lui a été lancé par Joseph Gorgoni, aka Marie-Thérèse Porchet, de l’affronter en combat singulier. Combat à l’issu duquel lumière sera faite sur qui des deux est « le vrai bonhomme ».

D’un côté, Joseph Gorgoni, aka Marie-Thérèse Porchet. De l’autre, Céline Amaudruz, présidente de l’UDC Genève et conseillère nationale, à Berne, pour le parti précité. Cette affiche, c’est celle du prochain combat de Mixed Martial Art (MMA) qui aura lieu en décembre à l’Arena et dont les 9’500 places ont d’ores et déjà toutes été vendues, s’arrachant désormais à prix d’or sur le marché noir tant ils sont nombreux les gens qui aimeraient voir le premier dérouiller la seconde ; et probablement pas l’inverse, du moins si l’on en croit la constitution de Céline Amaudruz et les premières cotes publiées aujourd’hui par les bookmakers.

Qu’est-ce qui explique cette confrontation du moins surprenante, sinon totalement inattendue ? Ni plus ni moins que la haine que se vouent désormais chacun des opposants depuis le début de la semaine. En effet, apprenant que les petits Genevois avaient eu l’opportunité d’assister à deux lectures animées par une drag queen plus tôt dans le mois, le parti de Céline Amaudruz avait immédiatement déposé une motion au Grand Conseil ; motion visant bien sûr à interdire, comme il est de coutume qu’un parti aussi dévoué à la cause de la Liberté le fasse, « la participation de mineurs de moins de 16 ans aux lectures, spectacles et autres représentations publiques ou privées animés par des hommes travestis en femmes », rien que ça. Enfin sauf pour Joseph Gorgoni, lequel, au nom du respect que lui témoignait encore Céline il y a un peu plus d’une semaine, devait être le seul à pouvoir encore se travestir devant quiconque aurait délibérément choisi de payer sa place ou de se rendre à un évènement public pour l’observer se produire. Gorgoni avait alors déclaré : « Mais Céline, Céline ! Il faut réfléchir un petit peu quand même ! ». Propos qui avaient immédiatement mis le feu à la poudre que porte habituellement Céline Amaudruz sur son visage : « Quoi, moi !? Moi !? Je ne réfléchis pas !? », avait-elle réagit sur les réseaux. « C’est exactement la question que je me suis posée », avait alors nonchalamment répondu l’interprète de Marie-Thérèse Porchet, jetant l’équivalent de la production annuelle de Brent sur l’incendie qu’il avait lui-même allumé.

Car ce qu’ignorait Gorgoni, c’étaient les problèmes de confiance – ou trust issues – de Céline Amaudruz, liés, notamment, au nombre incommensurable de fois où, dans sa vie, lui fut posée la question suivante ou quelque interrogation à peu près similaire : « Vous semblez pourtant être une femme intelligente ! Quelle mouche vous a donc un jour piqué pour que vous rejoigniez un parti comme l’UDC !?… » Il était hélas trop tard ! Gorgoni avait ravivé la flamme… C’est ainsi que Céline Amaudruz se mit dans une colère si noire qu’elle envisagea même de se renvoyer par le premier charter en partance pour un pays avec lequel la Suisse possède un accord de réadmission. Elle ne le fit cependant pas, car aucun de ces pays ne possède une fiscalité assez attrayante pour son engeance. À la place fit-elle encore grimper le ton jusqu’à ce qu’il ne fût plus question pour Gorgoni, voulant laver correctement les affronts qui lui furent faits, que de la fesser devant les yeux de la Suisse entière. « Peut-être parviendrais-je également à lui remettre les idées en place ! », confie-t-il à la Rédaction de la Biturne de Genève. Selon nous, rien n’est aussi sûr !

Voilà néanmoins qui explique la genèse du combat qui aura lieu prochainement et au terme duquel les deux vedettes auront réglé la question seule question qui ici se pose – eu égard à la crainte qui se dessine sur le visage de Michael Andersen toutes les fois qu’il s’entretient avec sa dulcinée – à savoir « qui c’est c’est qui le vrai bonhomme ici ? »

La Rédaction.

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