Genève

Milliardaires, ils ignoraient qu’on ne frappe pas les êtres humains avec une batte de baseball remplie de clous

Accusés de traite d’être humains, des milliardaires installés à Cologny affirment qu’ils ne « savaient pas » qu’on ne frappe pas les domestiques avec une batte de baseball remplie de clous ; encore moins qu’on ne confisque pas le passeport de son petit personnel rémunéré entre 150 et 500 francs par mois au sein de l’une des trois villes les plus chères du monde. Poursuivis par la Justice, ils plaident ainsi l’ignorance.

C’est le pôle enquête de la RTS qui – n’étant pour une fois pas affairé à menacer des pages de mèmes – a révélé la nouvelle. En Suisse, plus précisément dans ce havre de paix, de Libertés et de justice sociale que représente la République bananière et canton de Genève, une famille de milliardaires méconnue du grand public mais désormais très connue du Ministère éponyme faisait en effet, jusqu’il y a peu, preuve d’une compassion somme toute limitée pour le petit personnel de sa maison de 400 mètres carrés sise Cologny. « Quoi !? Vous ne frappez pas vos domestiques avec une batte de baseball remplie de clous !? Attendez… Vous ne leurs confisquez pas non plus leur passeport et, en plus de ça, vous les rémunérez plus de deux francs par jour !? Je tombe des nues ! », s’est ainsi exprimé le chef de la famille Hinduja après qu’il a appris que lui et sa famille étaient désormais accusés, suite à l’infâme poukave d’une ancienne employée de maison qui n’a même pas le courage de s’exprimer dans les médias à visage découvert – elle qui doit pourtant tout à la famille Hinduja –, de traite d’êtres humains.

L’inique procès de la famille aura vraisemblablement lieu en janvier. Les accusés plaideront alors l’ignorance, si l’on se réfère aux indices éparpillés un peu partout dans les médias par leurs quatre avocats. « Nos clients ne sont pas originaires de Suisse, ils ne savaient donc pas qu’on ne traite pas les escla… Euh, les domestiques de cette façon », communiquent ces derniers. « Si je peux me permettre, certains conseillers d’Etat ne savent parfois même pas qu’ils n’ont pas le droit de demander à leurs collaborateurs de leur servir de tabouret », ajoute à cet égard Mes Gaëlle Tayaht. « Alors vous imaginez bien que des personnes qui ne sont pas d’ici peuvent se tromper s’agissant des façons élémentaires de traiter leur personnel de maison », précise cette dernière.

La Rédaction.

Crédit photo : Screenshot – https://www.amazon.fr/Batte-Baseball-Ensanglant%C3%A9e-Clous-Rembourr%C3%A9e/dp/B0C1JQVGDK

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