Genève

Nathalie Fontanet demande aux Français malades depuis 2 jours de regagner leur place de travail

Lasse du manquer d’effectifs, la cheffe du département des finances et des ressources humaines a prié tous les Français en arrêt depuis les deux derniers jours de regagner leur place de travail. 

Sur les dix-sept mille soldats employés que compte l’État de Genève, plus de deux mille ont déjà manqué, entre hier et aujourd’hui, l’appel de la pointeuse. En cause : « la tourista », pour les uns ; « le covid », pour les autres et « les ligaments croisés [NDLR : de la fierté et du chauvinisme] », pour les derniers. C’est en tout cas ce qu’ont poukav ce matin les différents chefs de service RH au département des finances et des ressources humaines dirigé d’une main de fer par celle qui, ne ressemblant physiquement pas au petit père du peuple, en aurait visiblement emprunté les manières pour conduire son dicastère puisque, sans plus attendre, elle a immédiatement invité tous ces malades au dénominateur commun d’être Français à regagner leur place de travail. « Il y a des rapports à faire et les rapports ne se font pas tout seul », justifie celle qui, visiblement, tend à minimiser l’impact psychologique d’une défaite en finale de la Coupe du monde. « Je demande donc à tous ceux qui se font porter pâle en raison d’une atteinte à leur ego surdimensionné de reprendre le travail ! », a-t-elle-même prononcé sans le moindre égard pour la fragilité inhérente à tout ce peuple lorsqu’il est défait dans une compétition sportive. 

Immédiatement taxée, après cette déclaration, de racisme anti-français, Nathalie Fontanet précise qu’elle a un ami français et qu’elle a déjà ouvert un livre de Molière. À ceux qui l’accusent toujours d’être raciste, elle répond qu’à sa connaissance la Suisse n’a jamais colonisé la France et que c’est même bien l’inverse puisque du 26 avril 1798 au 31 décembre 1813, c’est la France – certes napoléonienne mais la France quand même (!) – qui annexa Genève pour en faire le chef-lieu du département du Léman. « Si oppresseurs et opprimés il doit donc y avoir, les premiers ne sont pas ceux qu’on croit ! », conclut-elle en invitant ceux qui se sentent insultés à questionner leur héritage ainsi que leur place dans l’espace social. 

La Rédaction.  

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