Accablée par un rapport de la Cour des comptes, la grande argentière du Conseil d’État genevois promet que des efforts seront faits à la tête de la République bananière et canton de Genève. Cette dernière promet un État moitié moins corrompu d’ici 2050, lors de son 45e mandat.
Circulez, il n’y a aucun problème qui ne saurait être réglé d’ici 2050. Tel est en substance la réponse de la conseillère d’État en charges des finances et des ressources humaines cantonales, la grande, la magnifique, la superbe Nathalie Fontanet, laquelle n’a pas pu s’empêcher de sortir de ses gonds, l’autre soir, sur le plateau de nos confrères satiriques de Léman Bleu.
Accablé par le dernier rapport en date de la toute puissante Cour des comptes (CDC) qui ne dispose toutefois d’aucun pouvoir contraignant lui permettant d’exiger, par exemple, la mise en place d’un contrôle du contrôle des contrôleurs en charge du contrôle, l’État de Genève s’est en effet défendu par le truchement de celle qui en gère les finances comme Picsou contrôlait jadis sa fortune. Pour cette dernière, et ce malgré les critiques, l’État fait tout juste ou est en passe d’atteindre ses objectifs dans un temps long, qu’elle situe à l’année 2050. « À l’horizon de la moitié du siècle, nous devrions avoir réduit la corruption au sein de l’État d’environ cinquante pourcent ! En tout cas je m’y engage ! », a ainsi promis cette dernière après son coup de sang portant sur une histoire de dernières cartouches tirées par un type qui, s’il est Pay(é)chère, ne paie néanmoins pas de mine et rien pour attendre, à en croire les yeux injectés de sang de Nathalie Fontanet lors de sa réponse au magistrat socialiste.
La Rédaction.