Ecolo-wokisme

Par solidarité avec les Genevois privés d’électricité, Fabienne Fischer coupe son chauffage au sol

Se retrouver sans électricité, en Suisse, en plein hiver, c’est techniquement possible quand on s’appelle Fabienne Fischer.

En début de semaine, une famille genevoise a appris qu’elle devrait s’éclairer à la bougie ou installer un vélo d’appartement relié à un générateur lui-même relié à une batterie pour s’éclairer. En effet, au terme d’une longue procédure de coupure d’électricité ayant duré environ cinq mois et impliqué la visite d’un usurier des SIG équipé d’un couteau papillon, lequel n’a néanmoins pas jugé que les biens possédés par la famille pourraient suffire à couvrir son dû aux Services Industriels, la famille s’est retrouvée hier sans plus de courant qu’un marathonien épuisé des suites d’un covid long lui ayant causé des infiltrations d’eau dans les poumons. 

Dans la foulée, Fabienne Fischer, qui est aux causes perdues ce qu’un pratiquant de saut à l’élastique est à ce dernier – c’est-à-dire très attachée –, s’est empressée de déclarer que, par solidarité avec les familles genevoises privées d’électricité en plein hiver, elle éteindrait son chauffage au sol – conservant néanmoins ses radiateurs allumés. 

Selon plusieurs historiens reconnus dans la cité de Calvin, une telle proximité avec le peuple n’avait pas été observée depuis une centaine d’année lorsqu’en 1922, Jules Mussard, alors conseiller d’État membre du Parti libéral, avait économisé quelques bouts de pain sec qu’il destinait aux pigeons pour les distribuer à des indigents rassemblés sur la plaine de Plainpalais. 

Comme quoi, le pouvoir n’empêche pas la sympathie pour ceux qui n’en ont pas. 

La Rédaction.

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