Reconnu coupable d’acceptation d’un avantage indu par le Tribunal fédéral, l’ancien conseiller d’État exige que l’éventuel bracelet électronique qu’il sera contraint de porter soit dissimulé sous le cadran de sa Rolex préférée.
Pierre Maudet s’est bien rendu coupable d’acceptation d’un avantage indu lorsqu’il s’est envolé direction Abu Dhabi pour y admirer les dunes et le grand prix éponyme. C’est en tout cas ce que conclut le Tribunal fédéral. Dont acte le Ministère public genevois, lequel doit encore prononcer une sentence aussi irrévocable que celle de Denis Brogniart un soir de conseil à l’endroit de l’ancien édile. En attendant, Pierre Maudet est invité à demeurer sur le territoire helvétique et à ne surtout pas embarquer pour des pays où il fait chaud et où l’argent serait susceptible de ruisseler jusque dans les poches de son costume trois pièces. Pas de bol, celui-ci devrait donc manquer la Coupe du monde où il avait pourtant été convié sur invitation personnelle de l’émir.
Quoi qu’il lui coûte de ne pas voir la Nati se faire exploser par la Seleção, il faut dire que l’ancien conseiller d’État n’est pas trop inquiet s’agissant de la lutte comme de sa condamnation finale. « Dans le meilleur des scénarios, je m’en sors avec une amende dont je m’acquitterai à l’aide du montant de ma rente à vie d’ancien conseiller d’État ; dans le pire, je dois porter un bracelet électronique », dit-il. « Or, si tel est le cas, je crois pouvoir exiger la dissimulation de ce dernier dans ma Rolex préférée ! », ajoute l’ancien magistrat qui compte également sur l’éclatement de la Troisième guerre mondiale pour capter toute l’attention médiatique et se faire élire après que ses concitoyens ont progressivement oublié ses casseroles. Cela étant, en 2023 Genève tiendra peut-être son premier conseiller d’État condamné pour corru… Acceptation d’avantage ! Et ça, contrairement à un séjour tous frais payés à Abu Dhabi, ça n’a pas de prix.
La Rédaction.
