Vandalisme

Plusieurs membres du PLR hospitalisés en urgence après le saccage du golf de Cologny

Choqués, atteints jusque dans le plus profond de leurs lipides, plusieurs membres du PLR ont été hospitalisés en urgence, ce matin, à l’annonce du saccage du golf de Cologny. Si la plupart sont désormais dans un état stable, beaucoup devraient néanmoins souffrir d’un stress post-traumatique et ne plus jamais pouvoir supporter la vue d’un écologiste.

« Il fallait bien que ça arrive un jour avec tous les gauchistes qui trainent dans nos rues ! », fustigeait ce matin le membre du PLR qui s’est retrouvé nez-à-nez avec des trous béants au milieu du golf dans lequel il se rend tous les lundis avec les clients dont il est chargé d’optimiser la ponction fiscale. « Nous ne sommes plus en sécurité nulle part ! Même dans les endroits où on a soigneusement fait en sorte de rester entre nous ! », ajoutait alors celui-ci.

Dans la nuit de dimanche à lundi, vraisemblablement aux alentours de l’heure où Mark Muller frappe habituellement des serveurs dans les bars, de dangereux wokistes multirécidivistes puisqu’ils ont d’ores et déjà bafoué l’honneur des honnêtes libéraux-radicaux des régions de Lausanne et de Payerne, des fous à lier, de dangereux criminels en somme, qui ont de surcroît l’audace d’essayer de lutter pour le climat, ceux-là on en effet pénétré dans le golf de Cologny pour y planter des patates et essayer de déterrer les anciens adversaires politiques de Pierre Maudet ensevelis, selon les rumeurs, à la hauteur du troisième trou. Se rendant cependant compte, au bout d’une heure, qu’elles n’auraient pas poussé d’ici l’arrivée de la police et que Pierre Maudet utilise en fait de l’acide sulfurique, ces derniers ont ensuite pris la poudre d’escampette en abandonnant leurs tubercules ainsi que leur idée de faire condamner l’ancien édile de Genève pour meurtre derrière eux. 

Un saccage en apparence anodin, diront ceux qui n’ont jamais gouté aux petits fours du buffet du golf de Cologny et encore moins à son champagne. Un saccage pourtant vécu comme une atteinte à leur chair, pour d’autres… Enfin surtout pour les membres du PLR genevois dont plus de la moitié ont d’ailleurs été hospitalisés peu après l’annonce des dégâts causés à leur précieux golf. « L’un souffrait d’une insuffisance respiratoire ; l’autre était en détresse psychologique ; un troisième ne savait plus comment il s’appelait et beaucoup pleuraient leur maman en arrivant aux urgences au volant de leur Bentley. Je ne devrais pas le dire, mais ceux-là se sont d’ailleurs fait enlever leur voiture par la fourrière puisqu’ils étaient si désespérés qu’ils se sont parqués au milieu de la rotonde des HUG », détaille à cet égard un médecin urgentiste témoin de l’ampleur de la détresse psychologique des militants libéraux-radicaux. « Le choc a fait que je n’ai tout simplement pas pu aller travailler », explique pour sa part Christian Lüscher. « Ça tombait d’ailleurs bien car je devais terminer le dernier Fifty Shades of Grey. Du coup, je suis resté chez moi à siroter des Margaritas et j’ai regardé la fin du film sur Netflix », ajoute ce dernier. 

Pour les membres du PLR encore en état, ceux-ci promettent du reste de mener personnellement une chasse aux hommes – et non aux œufs, attention à la confusion en période de Pâques – pour retrouver et faire juger par un ami les responsables de ce véritable génocide de mottes de terre. Et Nathalie Fontanet de conclure en hurlant depuis la fenêtre de la Tour Baudet : « Ce carnage ne restera pas impuni ! Je vengerai ma race ! » Fort heureusement, les mots n’ont plus aucun sens une fois repris par les gens de droite*.  

La Rédaction.

*Pour s’en convaincre, il n’y a qu’à jeter un œil sur la couverture du « livre » d’Emmanuel Macron intitulé « Révolution ».

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