C’est officiel, Ueli Maurer se rendra à la Coupe du monde de football au Qatar. « C’est seulement pour admirer la Nati se faire plier par la Seleçao », admet l’ancien président de la Confédération. Après coup, a-t-il promis, il ira visiter un camp ou un dortoir – cela reste encore à déterminer – de travailleurs migrants pour les remercier d’avoir construit des stades dans lesquels on ressent si bien l’air frais à la différence de la Suisse où ses collègues s’apprêtent à relancer le plan canicule.
Pour le futur retraité, les derniers instants de son mandat sont au plaisir et c’est sans le moindre égard pour le désastre écologique et humain de l’évènement qu’il se rendra au Mondial. « Je n’aime pas spécialement le foot, mais je ne dis pas non à des vacances aux frais du contribuable », explique ce dernier. Des précautions d’usage seront toutefois prises par le conseiller fédéral : d’abord, celui-ci portera des gants en nitrile tout du long de sa performance auprès des travailleurs migrants. « Il n’est pas exclu que ceux-ci aient la galle, la peste, le choléra, les trois ensemble ou des maladies rares et sans remède », justifie un membre du service de sécurité du conseiller fédéral. Par mesure de précaution, le ministre sera également équipé d’une tenue antiémeute. Dans l’hypothèse où la situation l’exigerait, il pourrait ainsi faire usage de toute la force de son corps lâche et cachectique. Ueli Maurer a en effet obtenu l’assentiment des autorités qataries pour « frapper », « battre » et, au besoin, « éliminer » tout travailleur migrant qui s’approcherait trop près de son éminence et/ou le questionnerait sur les conditions d’accueil des réfugiés en Suisse.
Selon le Blick, les autres membres du Conseil fédéral ne seront pas de la partie ; pas même Viola Amherd. Ah merde alors !
La Rédaction.
