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Genève

Pour ne pas faire de jaloux, Hiltpold et Hodgers pourront également engager un proche à un poste de direction de l’État

Après Bachmann et Fontanet en mars puis Apothéloz et Kast en octobre, voici au tour de Maudet d’engager l’un de ses proches à un poste de direction de l’État de Genève. Or, pour ne pas faire de jaloux, Hiltpold et Hodgers auront également droit à leur désignation. L’Office du personnel de l’État leur demande à chacun un nom d’ici la fin de l’année.

L’année 2024 arrive à son terme et tous les conseillers d’État n’ont pas encore choisi l’un de leurs proches pour occuper une fonction dirigeante vacante. C’est ce qu’à fait remarquer ce matin l’Office du personnel de l’État de Genève (OPE) qui demande à Anne Hiltpold et Antonio Hodgers – après la nomination de proches de Delphine Bachmann et Nathalie Fontanet en mars, de Thierry Apothéloz au début du mois d’octobre, de Carole-Anne Kast à la fin du même mois et maintenant de Pierre Maudet – de se presser de désigner quelqu’un pour occuper l’une des fonctions de direction actuellement à pourvoir sur le portail des offres d’emploi de l’État.

Objectif, pour l’OPE, couper immédiatement court aux éventuels ressentis et aux jalousies qui pourraient poindre si chaque ministre n’avait pas réussi à nommer l’un de ses amis à un poste important d’ici la fin de l’année ; cela afin d’éviter les tensions au sein du collègue gouvernemental et, cela étant, des dysfonctionnements au sein de la République bananière et canton de Genève.« Un collège, c’est avant tout une question d’entente », souligne en effet l’Office du personnel de l’État. « Or, l’entente est une question de justice distributive ; en l’occurrence de postes que sont en droit de distribuer nos conseillers d’État à leurs amis », précise ce dernier.

Selon nos sources, Antonio Hodgers devrait ainsi essayer de nommer un animal en voie de disparition et hésiterait encore entre un jeune UDC genevois et une panthère des neiges, laquelle serait par ailleurs « bien pratique pour mettre des coups de pression » à ses collègues, affirme le conseiller d’État. Anne Hiltpold, quant à elle, aurait d’ores et déjà essuyé le refus d’Elon Musk – lequel refuserait de travailler sous la direction d’une femme – mais serait en bonne voie pour faire venir Joe Biden qui souhaiterait beaucoup visiter la Suède avant de manger les pissenlits par la racine.

La Rédaction.

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