Football

Pour se faire pardonner l’Euro, la Suisse achète une Ligue des nations à la France

Malgré la pandémie, il restait encore bien assez d’argent dans les caisses des banques suisses pour remplir les poches de quelques arbitres VAR. Il n’en fallait pas plus pour que la Confédération fasse un geste de réconciliation.

« Veuillez s’il vous plait accepter ce cadeau avec nos excuses », aurait déclaré par SMS Guy Parmelin à Emmanuel Macron, quelques secondes après le but de son « reuf » Kylian Mbappe. Interrogé quelques instants plus tard par notre stagiaire, le président suisse aurait confirmé ce beau geste. « Vous savez, ce n’est pas grand-chose. Et j’espère qu’ils arrêteront de pleurer maintenant », a-t-il indiqué, précisant qu’au passage, il était « ravi que ça permette également de se venger de ces bouffeurs de paëlla ».

Il faut dire que les autorités suisses commençaient à sentir la pression monter du côté de Paris. Après l’humiliation d’avoir été la première équipe à perdre aux penalties contre une sélection Suisse depuis -546 av. J.C. (victoire 3-2 du FC Lacustre Helvetia sur le Redbull Lutèce), puis s’être fait snober ses avions par notre président-agriculteur, la France semblait prête à reprendre les armes – pointées actuellement sur les Gilets jaunes – pour les tourner vers la Suisse. Mais c’était sans compter l’habileté de notre diplomatie et l’impérissable « soft-power » helvète. Ainsi, afin de restaurer une relation de confiance, la Suisse a-t-elle choisi une discipline dont elle partage une passion millénaire avec son voisin français : la corruption.

Il faut dire qu’il n’en faut pas beaucoup pour faire tourner la tête à un arbitre FIFA assigné à la VAR. Alors que l’arbitre central et les juges de lignes sont affairés sous les feux des projecteurs et se maintiennent en forme en participant à l’action (de même, en mangeant 5 fruits et légumes par jour), les arbitres VAR sont, quant à eux, cloîtrés à longueur de temps dans leur camion à manger du KFC. Or, l’huile de friture et l’attente interminable de livreur Uber Eats qui s’est perdu pour la troisième fois de la semaine rend aigri. Et comme tous les boomers le savent pertinemment, l’aigreur peut rapidement faire perdre toute jugeote. Assez simple, donc, de leur proposer un paquet d’argent pour qu’ils ferment les yeux et rendent des décisions qui vont dans le sens qu’on veut leur donner. 

« Vous savez, dans la vie il faut être fair play. C’est qu’ils ont leur petite fierté nos voisins ! En leur faisant ce petit plaisir, ça les calme et puis de toute manière, on ne fait que leur rendre une partie de l’argent que leurs milliardaires défiscalisent chez nous, c’est de bonne guerre », résume un responsable de l’Office fédéral des Sports sous couvert d’anonymat.

La Rédaction. 

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