Las de ce pays dans lequel on ne peut même pas affirmer que les étrangers sont tous des voleurs, que les gôchistes sont des fragiles et que les personnes de couleur dégagent une odeur nauséabonde cependant qu’elles profitent d’aides sociales les mettant dans une meilleure situation économique que le Suisse moyen – s/o Chirac –, l’UDC yverdonnois Ruben Ramchurn a décidé de s’expatrier sur l’Île Maurice. Il en profitera notamment pour démontrer que tous les migrants économiques sont des parasites, en vivant leur vie.
Clap de fin pour le « trublion de la politique yverdonnoise. » Ruben Ramchurn va en effet remettre prochainement son siège et même quitter la ville direction l’Île Maurice où il se concentrera, selon ses propres dires, sur des projets professionnels liés à l’écologie. « Bien que la thématique m’intéresse, il ne fait en Suisse pas bon d’affirmer que les étrangers sont responsables du réchauffement climatique parce qu’ils arrivent jusqu’ici avec des bateaux qui consomment une chiée d’essence ! Cela étant, il m’était donc impossible de rejoindre les Vert-e-s et je ne crois du reste qu’en ce qui existe vraiment, donc pas en l’écologie libérale ; je ne pouvais donc pas non plus rejoindre les Vert’lib… », explique cet ancien président de la section yverdonnoise de l’UDC pour motiver son départ.
Toutefois, la principale raison pour laquelle l’élu communal a décidé de plier bagage est politique. « On n’est pas libre dans ce pays ! », affirme en effet ce dernier qui déplore notamment le fait de vivre dans une dictature sanitaire ainsi que sous la surveillance d’une police de la pensée dirigée par les wokes et les gôchistes fragiles incapables de réaliser une répétition de développé couché avec une barre à vide. « J’ai mal à ma Suisse ! », déplore ainsi ce dernier. « Auparavant, on pouvait sans autre y affirmer que les étrangers sont des voleurs ou que les noirs sentent pas bon. Mais depuis qu’ils ont pris le contrôle et qu’ils ont décidé de me persécuter à l’aide de leur norme pénale anti-raciste machin-chose là, tout a changé ! », fustige également le politicien yverdonnois.
Malgré ses nombreux a priori sur le sujet, Ruben Ramchurn ira ainsi prochainement expérimenter le statut de migrant économique. « Rien ne change, je suis toujours fermement convaincu que tous les migrants, sans exception, sont des branleurs ! », relativise néanmoins ce dernier. « Mais pour moi ce sera différent, je ne serai pas un mauvais mais un bon migrant », certifie-t-il. Si c’est la truite la plus oxygénée de la rivière qui le dit, alors cela doit être vrai.
La Rédaction.
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