Genève

Selon des chercheurs, les Genevois n’ont pas toujours été aigris

Découverte insolite au sein du laboratoire d’archéologie préhistorique et anthropologique de l’Université de Genève. Des chercheurs tiendraient en effet la preuve que les Genevois n’ont pas toujours été aigris. Mieux, qu’il y a longtemps – très longtemps – ces derniers auraient même été joyeux. 

Encore une découverte qui prouve que la science – quand bien même la droite du pays s’en passerait volontiers étant entendu qu’elle contredit le plus souvent ses opinions formées au comptoir des PMU – est fabuleuse. En effet, des chercheurs de l’Université de Genève ; plus précisément du laboratoire d’archéologique préhistorique et anthropologique tiendraient la preuve, en l’objet d’une tablette en argile retrouvée lors d’une excavation en vue du coulage d’une énième dalle de béton au centre-ville, que les Genevois n’ont pas toujours été aigris. Probablement datée d’environ mille cinq cents ans, celle-ci montre « des enfants en train de jouer, entourés vraisemblablement de leurs parents dont il y a tout lieu de croire qu’ils sont en train de sourire », explique une chercheuse du laboratoire. « Cela va absolument contre toutes les théories actuelles ! », ajoute cette dernière. 

Jusqu’à présent, il était en effet communément accepté que les Genevois naissaient amers et que cet état ne les quittait qu’une fois qu’ils se mettaient à dévorer les pissenlits par la racine. « Cette tablette pourrait bien prouver le contraire ! », exultent ainsi les chercheurs. Attention toutefois à ne pas vendre la peau de l’aigle avant de l’avoir tué en plein derby à la patinoire des Vernets car il reste encore à procéder à toutes les formalités d’usage pour dater et authentifier formellement la pierre. Selon les ouvriers du chantier où elle a été découverte, il ne serait en effet pas exclu qu’il s’agisse d’une photo de touristes chinois jouant devant l’horloge fleurie avec leurs enfants. En outre, celle-ci aurait pu être emportée par une rafale, un jour de bise, pour être ensuite ensevelie par une pelleteuse en train de remblayer un terrain. Le contact des métaux lourds adjoints au remblai expliquerait d’ailleurs sa fossilisation prématurée ainsi que son état de décomposition avancé. « Des casseroles de Pierre Maudet au faux titre honorifique de Philippe Morel, en passant par des cadavres, on retrouve tout et n’importe quoi dans ces trous ! Alors c’est tout à fait possible que votre machin, là, ce ne soit qu’une autre photo de chinetoque en train de s’extasier devant un monument qui n’en est pas un ! », imagine quant à lui un conducteur d’engins de chantier. Pour l’heure, on ignore donc toujours si les Genevois ont déjà été aimables. Au vu de ce qui précède, ce qui est cependant certain c’est que leur aigreur naturelle a eu tôt fait reprendre le dessus. 

La Rédaction. 

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