Les hommes mentent, les chiffres jamais, sauf lorsqu’ils sont manipulés par les hommes ou écrits sur la déclaration fiscale d’un militant libéral-radical.
On s’en doutait au vu des us et coutumes de nos amis frontaliers, mais cette fois-ci la légère différence qui existe entre les Français et les Romands a été démontrée par la Science. En effet, l’Université de Genève, spécialiste en la matière puisqu’elle accueille environ un tiers d’étudiants du pays de Napoléon, a réalisé une enquête comparative très poussée sur les pratiques des deux catégories de population. Accrochez-vous à votre fauteuil comme un américain s’accroche à une télévision en solde le jour du Black Friday, car les chiffres parlent d’eux-mêmes :
Suisse moyen | Français moyen | |
Temps passé devant la télévision (h/semaine) | 32 | 35 |
Temps passé dans les bouchons (h/semaine) | 12 | 40 |
Temps passé à se faire traiter de pauvre (en %) | 0 | 67 |
Probabilité de se faire frapper par un CRS (en %) | 0 | 89 |
Probabilité de voter pour un parti d’extrême-droite (en %) | 30 | 74 |
Nombre de véhicules volés (annuellement) | –44 | +44 |
Nombre de postes ou de bancomat braqués | 0 | 12 |
Nombre d’heures hebdomadaires passées devant Koh-Lanta | 11 | 10 |
À en croire les chiffres, le Suisse moyen serait donc un peu moins moyen que le Français moyen. Il serait néanmoins plus riche et passerait environ la moitié de son temps à régler des affaires d’assurance à cause de ses nombreux véhicules « disparus » et jamais retrouvés sinon, étonnamment, au Club Med à Alger. En revanche, le Suisse serait un peu plus dilettante que son voisin Français. Car ce dernier cumulerait, en outre, souvent deux boulots payés au SMIC et gagnerait néanmoins toujours cinq fois moins qu’un Suisse moyen. Enfin, le Suisse serait plus féru d’émissions de télé-réalité que son voisin. D’aucuns parle d’un attrait particulier pour le présentateur Denis Brogniart, mais cela reste à confirmer par la Science.
La Rédaction.
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