Société

Squid Game – Les enfants appellent leurs parents à arrêter de croire en leur naïveté

De nombreux enfants clament leur ras-le-bol vis-à-vis de l’attitude des adultes qui consiste, à leur égard, à croire qu’ils ne savent pas contourner un contrôle parental ou comment télécharger des films sur les plateformes de peer to peer.

Alors que profs, journalistes, parents, boomers et autres habitués des commentaires incessants alertent sur toutes les plateformes quant à la possibilité de comportements violents à la suite du visionnage de la série Netflix du moment, plusieurs enfants interrogés par notre stagiaire contre une thune pour s’acheter un pack électrum sur FIFA 22 ont souhaité ramener un peu de clarté dans le débat qui agite les plus de quarante ans à leur sujet. 

« Je jouais à Call of Duty dans le fœtus de ma maman », lance Lou, neuf ans et demi, qui affirme également avoir binge-watché l’intégralité de Squid Game sans que, ni son père, ni sa mère ne s’en aperçoive, car trop occupés à travailler ou à se disputer. « Mon premier film X ?! », rigole Amédée, douze ans « c’était il y a un ou deux ans. Dans les douches au foot les grands en parlaient, du coup je suis allé voir sur mon Iphone. La suite, vous la connaissez, contrôle parental ou pas, finalement il n’y a qu’à demander à Google comment on l’enlève et c’est réglé ». Quant à Ilya, quatorze ans, qui gère un business de crack en se fournissant sur le Darknet et en revendant la marchandise sur Snapchat, il déclare : « C’est chou, mes parents croient que je vais faire des balades à vélo, même quand je pars trois-quatre heures et que je reviens tâché de sang – ayant dû planter un ou deux clients qui ont refusé de payer – ou couvert de fiente – après m’être fait molester et jeté dans le caniveau – ils croient que je me suis bien amusé ! Comment ils font pour ne se douter de rien ? J’ai quand même parqué ma nouvelle AMG GT 63 sur notre place de parking l’autre jour, et tout ce qu’ils ont fait c’est de me saluer d’un geste de main. Je n’ai même pas l’âge d’avoir le permis nom d’un chien ! ».

Des témoignages comme ceux de Lou, Amédée et Ilya, il en existe des centaines de milliers rien que dans la famille de Christophe Darbelley. Pourtant, les parents refusent de se rendre à l’évidence : Le monde est violent, dangereux, sale, hyper-sexualisé, homophobe et raciste – surtout près du lac des Quatre Cantons ou dans les stamm de l’UDC – et leurs enfants finiront tôt ou tard sous MDMA dans une soirée clandestine ou par regarder Squid Game. D’autant plus si, des écoles jusqu’au circulaires de police, en passant par tous les réseaux sociaux, il est question de la série dont ils devraient tant être préservés. 

La Rédaction. 

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