Monde

Un Britannique plus intelligent que la moyenne découvre que ses problèmes ne sont pas dus aux étrangers mais aux riches

L’homme a découvert avec stupeur que ceux qui prenaient des décisions impactant sa vie n’étaient pas ceux qu’il pensait… 

C’est une première par-delà la Manche ! Pas plus tard que ce matin, un Britannique a en effet découvert que ses problèmes n’étaient pas causés par les étrangers mais bien par une poignée de riches, bourgeois et aristocrates qui détournent une majeure partie des richesses produites par les îles éponymes à leur profit. Alors dans la rue en train de tenir un barrage filtrant au faciès les « bons » et les « mauvais » Anglais, cet homme qui se prénomme Francis est donc rentré chez lui pour entamer la construction d’une guillotine en attendant le moment où il pourra l’installer devant l’entrée de la chambre des Lords ; ces équivalents de nos conseillers aux Etats qui ne s’obligent pas, eux, à être élus puisqu’ils sont tantôt nommés à vie par le roi après avoir préalablement été choisis parmi les membres de la noblesse du Royaume-Uni, tantôt désignés par le Premier Ministre sur des critères dont on ne doute pas une seule seconde qu’ils favorisent la reproduction sociale. 

C’est, contre toute attente, une discussion avec quidam qui passait par là qui a fait changer Francis d’avis concernant les causes de sa précarité économique. Sans malice aucune, l’inconnu lui a en effet posé une question toute simple, à savoir : « Vous pensez que votre situation s’améliorerait si, demain, tous les étrangers, si tant est qu’on parvienne à définir clairement ce qu’est un étranger, quittaient le Royaume-Uni ? » Réponse négative bien évidemment. Car cela n’aurait aucun effet sur les lois votés par des parlementaires qui touchent 2,6 fois plus que le salaire moyen de la population en Grande-Bretagne. « Grâce à cet inconnu, j’ai compris que le monde dans lequel j’évoluais était façonné soit par des aristocrates qui n’ont rien eu à faire de plus que de naître pour être privilégiés, soit par des gens dont le salaire ne permet pas d’appréhender la réalité quotidienne dans laquelle nous les Britanniques, nous vivons ! Les étrangers n’ont rien à voir là-dedans ! », a ainsi exulté Francis tout à l’heure, comme soudain frappé par une grâce qu’il aurait également pu découvrir dans un livre de Karl Marx ou de Friedrich Engels. 

Comme l’inconnu avant lui, Francis essaiera par conséquent dès demain de convaincre ses concitoyens du bien-fondé de mener une révolution en Angleterre. « Ce n’est pas comme si les Français étaient les seuls à avoir décapité un roi ! », nous a confié ce dernier ; référence à peine voilée au pauvre Charles 1e. Au jour d’aujourd’hui, les habitants de l’Hexagone sont cependant les seuls à n’avoir pas officiellement connu de restauration. Officiellement : car le monarque qui siège actuellement sur le trône de France n’a pas encore osé se proclamer ouvertement tel. 

La Rédaction. 

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