L’affaire des embauches controversées en Ville de Genève n’en finit pas d’enfler. Dernière nouvelle en date : un chien, trois hamsters et un ragondin auraient été engagés. Les trois espèces d’animaux sont pourtant très peu portées sur la réalisation de tâches administratives…
Des recrutements en famille, entre amis et loin de la Cité de Calvin ont récemment suscité la polémique en Ville de Genève, à la suite des révélations de nos confrères et fins limiers de la télévision Léman Bleu. Dans l’administration communale et plus précisément au sein du département dirigée par celle qui, dit-on, affectionne tout particulièrement inaugurer des tunnels, des centrales nucléaires ou encore des mines de charbon où travailleront des enfants de moins de dix ans, une collaboratrice aurait en effet engagé sa sœur sans annoncer de lien familial. Elle aurait ensuite embauché un couple parisien de sa connaissance, quelques mois plus tard. Paris est pourtant située à plus de cinq cents kilomètres de Genève, ce qui rend quelque peu difficile de rejoindre son lieu de travail les jours de neige et de grève de la SNCF.
Mais alors qu’on pensait cette histoire derrière nous car grande remplacée par celle de ce mécréant de Robin Magnusson prônant la violence alors qu’il travaille pour un parti dont les membres seraient pour la plupart incapables de réaliser une répétition de développé couché avec une barre à vide, voilà que ressurgissent plusieurs documents relatant le recrutement d’un chien, de trois hamsters et d’un ragondin pour effectuer des tâches administratives. Comme chacun sait, ces trois espèces ne sont pourtant pas très portées sur les emplois de bureau. À dire vrai, jamais dans l’histoire de l’humanité aucune d’elles n’avait été rémunérée pour occuper une fonction au sein d’une administration publique, même en Russie soviétique où le vice des emplois fictifs avait pourtant été poussé jusque dans ses derniers retranchements… « Il faut donner sa chance à tout le monde ! » ; « il faut bien une première ! », ont néanmoins défendu les rares Vert-e-s encore fidèles à Frédérique Perler, sur les réseaux sociaux. « Eh bien, comme ça on aura tout vu ! », a quant à lui réagi le député MCG Daniel Sormanni sur Facebook tout en slidant dans les DMs de l’édile verte – laquelle aurait pour l’instant perdu sa langue – pour lui demander des comptes une trente-septième fois cette semaine. « Enfin, presque ! Parce que Perler est capable de nous avoir inventé bien plus tordu ! », a cependant nuancé ce dernier à qui on ne peut, à tout le moins sur ce point, pas vraiment donner tort au regard de l’historique de la conseillère administrative.
La Rédaction.
Crédit photo : screenshot https://www.youtube.com/watch?v=td7mcSzo2WI