Société

Un journaliste stupéfait d’apprendre que son avis sur la cérémonie d’ouverture des JO n’intéresse personne

Il a trouvé la cérémonie d’ouverture des JO de Paris trop « woke » et a donc décidé de commettre un éditorial pour affirmer que l’organisation de l’évènement aurait dû l’ouvrir autrement. Personne n’a fait attention à son avis.

Stupeur, effroi et malaise au sein de la rédaction d’un grand quotidien romand dont nous tairons le nom afin d’empêcher les haters de hater. Convaincue de l’originalité de l’éditorial récemment commis par l’un de ses journalistes – si on ose ainsi l’appeler – décriant le « wokisme » inhérent à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, celle-ci est en effet lourdement retombée en apprenant que ses lecteurs n’en avaient rien à foutre, mais alors absolument rien, de l’avis pour le moins primaire sinon totalement débile du pisse-copie responsable de ce qui est décrit aujourd’hui par ses pairs – qui n’en sont pas à leur premier retournement de veste – comme une insulte à toute la profession. « C’est d’une pauvreté intellectuelle, même un étudiant niveau collège serait plus incisif », est-il ainsi possible de lire sous la publication web du journal. « S’il n’a pas été écrit avec les pieds, cet éditorial ne peut avoir été rédigé qu’avec le cul », peut-on également apercevoir sous cette dernière, entre autres commentaires soulignant de façon plus ou moins virulente l’indigence intellectuelle de son signataire.

Son éditorial avait pourtant été repris, salué et partagé à de nombreuses reprises, sur X ; essentiellement par des gens du sérail, si besoin était de préciser. Un observateur attentif sera alors parvenu à la conclusion selon laquelle il existe deux mondes en ce bas monde : l’un où évoluent les journalistes – s’il en est –, l’autre où vont les gens normaux, lesquels ne se posent pas autant de questions que ceux qui ont du papier à écouler et, par conséquent, profitent généralement des spectacles qui leur sont offerts sans plus s’obliger à en faire un résumé public empreint d’une extrême mauvaise fois. Mais voilà, les choses sont ainsi faites : il n’est pas donné à tout le monde de savoir se taire et encore moins aux échotiers.

La Rédaction.

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