Genève

Vilipendés par un élu, des motards ont été placés sous protection policière

Un élu aurait incité à la haine contre ces petites choses toutes frêles que sont les motards. Par précaution, ces derniers ont été placés sous protection policière. Sait-on jamais, des fois que l’envie lui prenne de les agresser marteau et faucille à la main. 

GENEVE – Des motards craignant d’être agressés par un élu du Parti socialiste ont fait part de leurs préoccupations à la police cantonale qui n’a, contrairement à son habitude, cette fois-ci pas minimisé les témoignages des victimes. Selon eux, le député, qui fait montre d’animosité à leur endroit depuis plusieurs semaines, n’aurait pas que de bonnes intentions. D’aucuns estimant leur vie en péril auraient d’ailleurs été placés sous protection policière. « De peur, je ne dors plus la nuit ! », explique ainsi Josiane, 54 ans, fan d’Harley-Davidson bien qu’elle n’ait jamais pu en conduire une puisque son mari Francis, 57 ans, ne lui a jamais laissé prendre le guidon. « Malgré les apparences, tous les motards ne sont pas virils », souligne également Josiane. « Les blousons en cuir, les chaînes et les gros biceps, c’est simplement pour faire joli dans les soirées Cuir Moustache et augmenter les chances de se faire goder dans une darkroom, ni plus ni moins ! », ajoute cette dernière.

Lors d’une chronique diffusée sur une chaîne de télévision privée, le député socialiste avait en effet traité l’ensemble des motards de « blaireaux et de branleurs ». Deux qualificatifs qui avaient fortement déplu à un élu MCG proche des bikers, lequel s’était empressé de rectifier : « Je trouve ça fortement réducteur ! Bien que tout porte à croire que les motards soient des blaireaux et des branleurs, on ne peut pas mettre tout le monde dans le même panier ! » Un peu plus tard, ce dernier avait alors appelé à manifester devant le Grand Conseil contre l’élu socialiste. Il avait également lancé le hashtag #NotAllMotards afin de nuancer le point de vue du député. « Chez les motards, il n’y a pas que des blaireaux et des branleurs, il y a aussi des cons et des abrutis », corrigeait-il.

La Rédaction. 

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