Bien que l’objet n’ait pas été soumis au vote, les Genevois auraient biffé les intitulés et rajouté : « Pour un départ immédiat du conseiller d’État qui passe ses journées les pieds sur son bureau ».
« Je n’avais jamais vu ça », commente un scrutateur du bureau de vote chargé de dépouiller les urnes et les honnêtes citoyens de leur pouvoir politique. « C’est vrai que, parfois, des gens ajoutent des noms tels que Joseph Staline, Léon Trotski et, pour les plus drôles d’entre tous, Joseph Goebbels. C’est dire ! On a même vu passer des noms d’oiseaux, sans parler des petits surnoms apposés à côté des dénominations de certains politiciens qui n’ont pas l’air de beaucoup être appréciés par la population… ».
Selon le scrutateur, les votants seraient ainsi des petits fanfarons qui s’amusent plus volontiers à décrier nos élus qu’à effectuer le devoir pour lequel ils acquièrent le droit de payer des impôts progressifs destinés à rémunérer des élus aux pieds souvent collés sur les bureaux en sureau de leur palais privé, la Tour Baudet. À ce propos, le scrutateur ajoute : « C’est marrant car cette fois-ci on a eu un truc vraiment particulier qui s’est passé ! Je ne sais pas si l’ordre avait été donné ou si certains s’étaient organisés mais au moins vingt mille bulletins avaient été complètement biffés ! À la place, les citoyens avaient écrit Pierre Maudet démission : pour un départ immédiat de celui qui passe ses journées les pieds sur son bureau et coché la case oui ! On a bien rigolé au bureau de vote.
…Au moins vingt mille bulletins avaient été complètement biffés ! À la place, les citoyens avaient écrit « Pierre Maudet démission : pour un départ immédiat de celui qui passe ses journées les pieds sur son bureau et coché la case oui ! ».
Bien que le nouvel objet soumis au vote ait été rendu officiel, les vingt mille voix n’ont pas suffi… « C’est dommage parce que l’élan était magnifique », commente un collaborateur de la chancellerie avant d’ajouter : « Avec une meilleure organisation et une participation accrue des citoyens, l’objet aurait surement été approuvé. On attend le prochain scrutin pour voir si le phénomène se reproduira ! ».
La Rédaction.
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