Société

Votre collègue qui vous hait ne vous appréciera pas davantage si vous lui souhaitez la bonne année

Souhaiter la bonne année à ce collègue qui vous déteste ne fera qui dégrader votre image déjà peu resplendissante à ses yeux et pourrait tarir les rares interactions positives que vous entretenez encore avec les autres esclaves des temps modernes qui travaillent à vos côtés, révèlent des scientifiques de l’Université d’Unterwald. « Abstenez-vous », telle est leur recommandation.

Il ne vous reste que vingt-sept jours pour souhaiter la bonne année à l’ensemble de vos proches ainsi qu’à vos moins proches à qui vous ne reparlez d’ailleurs qu’une fois l’an, à cette occasion précise. Cependant, « il n’est pas nécessaire que vous souhaitiez la bonne année à ce collègue qui ne vous apprécie déjà guère plus qu’un excrément », soulignent des chercheurs de l’Université de Strüdelröstilandwirtschaftsingen, dans le canton de Unterwald.

Au sein d’un papier à paraître prochainement dans la célèbre revue de psychologie The Lancet, ces derniers mettent en effet en évidence une relation positive et statistiquement significative entre le fait d’envoyer un message ou un mail de type « Bonne année ! Tous mes vœux de bonheur ! La santé à toi et à toute la famille ! » et le renforcement du sentiment de haine qui anime ce collègue qui vous déteste pour des raisons que vous ignorez mais que tout le reste du service semble trouver claires comme de l’eau de roche. « Ce qui se cache derrière ce phénomène est on ne peut plus simple », expliquent les scientifiques suisses allemands. « En fait, quand vous lui souhaitez la bonne année alors que, d’ordinaire, vous ne lui adressez pas plus la parole que ce qui est nécessaire pour accomplir le minimum syndical exigé par vos cahiers des charges respectifs, celui-ci vous prend automatiquement pour un faux-cul. Par conséquent, son animosité vis-à-vis de votre engeance se renforce », détaillent ces derniers.

Dans leur étude, les chercheurs suisses confirment du reste ce que tous les spécialistes avaient déjà mis en évidence avant eux, à savoir que ceux qui « forcent » et envoient tout de même un message à tout leur répertoire professionnel sont vraiment de « beaux hypocrites » et que, cela étant, la haine entretenue vis-à-vis d’eux est « amplement justifiée ». Les universitaires Teutons recommandent cependant d’arrêter au plus vite ce genre de fausses politesses afin de ne pas entacher votre réputation auprès des rares individus qui vous apprécient encore. À cet égard préconisent-ils simplement d’ignorer ce ou ces collègues que vous haïssez et qui vous le rend(ent) au centuple. « Il(s) ne s’attend(ent) de toute façon à rien de votre part », justifient-ils. Quant à ceux qui se rendraient compte qu’ils ne peuvent dès lors plus souhaiter la bonne année aucun des escalves modernes qui triment à leurs côtés pour un salaire de misère tandis qu’un fils de pourtant totalement incompétent s’est vu accorder le seul poste correctement rémunéré de la boîte, « changez de boulot ! », leur conseillent les scientifiques unterwaldiens. « Si tel est effectivement le cas, c’est d’ailleurs ce que vous auriez dû faire depuis un moment », concluent-ils.

La Rédaction.

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