Monde

Xi Jinping – « On n’a pas besoin d’accord secret pour enquêter chez vous »

D’ajouter : « Hahahahahahahahah » (rire sardonique). 

Si l’accord prétendument secret entre la Chine et la Suisse fait des émules dans les médias et la société civile, la Chine rappelle qu’elle n’a pas attendu de parapher des bouts de papiers pour investiguer sur notre territoire. Reportage avec un ancien agent de la task force RAMEN – Risk Action Massacre Efficacity Nasty – dont le rôle était de s’assurer que les commerçants chinois appliquent le modèle économique de la superpuissance. 

Je me souviens d’une anecdote, rapporte l’ex-agent qui faisait office de rapporteur pour le gouvernement chinois ; je me souviens que la Feuille de Banane ne respectait pas les consignes sanitaires en vigueur sur le sol chinois. L’établissement lavait sa vaisselle régulièrement, il appliquait la chaîne du froid, se fournissait en viande à Aligros, et j’en passe ! Il s’y passait des absurdités vraiment aberrantes ! Or, en Chine, on est plutôt sur une réutilisation du même plat, le stockage des denrées à même le sol et puis, surtout, on se fournit sur des marchés ! Les grandes surfaces, on ne leur fait pas confiance, c’est trop propre ! Or, qui dit propreté dit aussi « artificialité ». Pour s’assurer qu’on mange bien un poulet et non pas un pangolin, on veut le voir décapité sous nos yeux. C’est à peu près aussi simple que ça. D’ailleurs, s’il bat moins de dix fois des ailes, c’est qu’il n’est pas bon à consommation : trop tendre. 

C’est ce qu’on veut, nous, correspondre à vos clichés, mais aussi que vous retrouviez des cheveux dans votre soupe et que vos raviolis de crevettes aient le goût de viande de kebab.

La Chine, en constatant ces aberrations et cette mauvaise publicité réalisée par l’un des vecteurs de son expansion culturelle, avait donc remis à l’ordre le petit établissement, éliminant son tenancier pour le remplacer par une autre, plus docile. Notre correspondant d’ajouter : « Une fois qu’on a eu remplacé le gérant par un autre respectant nos consignes, l’établissement a tout de suite attiré plus de foule. Les gens pouvaient s’identifier à la culture chinoise et c’est ce qu’on veut, nous, correspondre à vos clichés, mais aussi que vous retrouviez des cheveux dans votre soupe et que vos raviolis de crevettes aient le goût de viande de kebab ».

Tout ça pour dire que la Chine n’a pas besoin de votre accord débile pour intervenir, car comme dirait Gibert : « Action, Réaction ».

La Rédaction.

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