Genève

Yves Nidegger va passer 4 heures à la piscine en burkini pour prouver que ce n’est pas hygiénique

Autorisé depuis peu dans les bassins de la Ville de Genève, le burkini ne fait pas que des heureux. Pour certains politiques, il serait même « franchement pas hygiénique » et devrait être ré-interdit pour cette raison et cette raison seulement. 

À 38 voix contre 33, le port du burkini dans les piscines de la Ville de Genève est désormais possible. Un soulagement pour certains·nes. Un cauchemar pour d’autres, à l’instar des membres de l’UDC dont le plus véhément, prénom : Yves, nom : Nidegger, vient d’annoncer sur son compte Twitter que non content d’être une invitation au terrorisme islam-gaucho-wokiste, cette modification du règlement aurait pour conséquence de dégrader les conditions d’hygiènes des bassins. 

D’après le conseiller national et avocat expert en tout – mais surtout en ultracrépidarianisme – de 65 ans, le port de cette tenue de bain favoriserait en effet le développement de mycoses au niveau des aisselles et des parties génitales, lesquelles pourraient ensuite proliférer de manière incontrôlable dans les piscines. « C’est scientifique ! », s’exclame ce dernier. « Quand, au contact de l’eau, la peau macère trop longtemps dans un bout de tissu, des mycoses apparaissent ! », explique le conseiller national qui dit s’y connaître mieux que quiconque étant entendu qu’il avait pris l’option spécialisée « Biologie & Chimie » au collège. 

Si besoin était encore de convaincre, Yves Nidegger prévoit d’ailleurs de passer une après-midi entière à barboter à la piscine municipale de Varembé vêtu d’un burkini. Là-bas, des prélèvements devraient être effectués toutes les heures au niveau des parties susmentionnées afin de confirmer sa théorie. « Oui, car si j’ai l’impression que les résultats ne vont pas dans mon sens, je ferai pipi dedans ! Alors là, soyez-en sûr, les bassins de la piscine ne pourront plus être récupérés… », explique le conseiller national. 

La Rédaction.

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