Au pied du mur face à la polémique qui déferle actuellement sur leur parti, les Verts·es genevois ont finalement trouvé un terrain d’entente concernant l’interdiction de consommer de la barbaque qu’ils s’étaient imposés samedi dernier. Ils pourront manger de la viande. Oui, mais uniquement de la chair humaine.
Le séisme provoqué par les Verts·es genevois n’a pas seulement déclenché une petite vague sur le lac de Genève, mais un véritable tsunami ! Pour preuve, la multiplication des éditoriaux de personnages plus édifiants les uns que les autres dont le dénominateur commun, sinon d’avoir tous été terminés à l’urine puis bercés trop près du mur, est de fustiger à raison l’extrémisme des Verts·es, en oubliant, du reste, qu’étant inscrit au registre de la presse, ils pourraient sans doute consacrer une plus grande partie de leur temps à traiter de sujets plus intéressants ou à enquêter sur le fonctionnement de notre beau pays.
Mais bon, au demeurant, toujours est-il que, pressés aussi insupportablement qu’une bière dans un fût, Les Vert·e·s de Genève ont modifié l’amendement adopté lors de leur congrès, samedi dernier. « Je m’engage à adopter un régime a minima cannibale, sinon végétarien lors des plénières, séances de travail, repas officiels ou tout autre événement où je serai amené à me rendre en qualité de député ou de conseiller d’État », dit le nouveau texte.
Vous n’avez ni louché, ni forcé sur la Suze : à l’avenir, s’ils veulent manger de la viande, les Verts·es auront l’obligation de se manger parmi. Seule prérequis, dépecer son congénère avant de passer à l’acte. Pour cela, des couteaux à viande seront mis gratuitement à disposition des écologistes lors des plénières, séances de travail, repas officiels ou tout autre évènement où ils seraient amenés à se rendre en qualité de député ou de conseiller d’État. Bon appétit.
La Rédaction.
