Un sondage réalisé auprès d’un échantillon représentatif de l’administration vaudoise révèle que la plupart des employés des finances et de l’agriculture ne savent pas qui est leur cheffe. D’aucuns avaient même pensé que le Département n’était plus piloté depuis les dernières élections.
Alors que sonne l’heure du bilan des cent premiers jours des conseillers d’État du canton de Vaud, un sondage – mené certainement par des stagiaires indélicats, à tout le moins animés par de mauvaises intentions – a semé le trouble au sein du personnel du Département des finances et de l’agriculture. En effet, après avoir été soumises aux traditionnelles interrogations de type : « Quel est votre âge ? », « appréciez-vous votre expérience au sein du Département ? » ou encore « avez-vous été agressée sexuellement par un·e collègue lors des trois derniers mois ? Si oui, lequel ou laquelle – pour qu’on puisse intervenir en lui cassant les genoux ? », les collaborateurs·ices de l’administration vaudoise se sont vu poser une question on ne peut plus délicate : « Comment évaluez-vous votre collaboration avec Valérie Dittli ? » Or, à cette question, 87% des collaborateurs·ices ont indiqué n’avoir « aucune idée de qui est cette personne ». Parmi eux, une bonne moitié s’était même imaginé que la Département n’était désormais plus piloté. Un résultat qui, au premier abord, semble pour le moins surprenant mais qui n’étonne pas les différents spécialistes qui ont accepté de travailler gratuitement sur le « cas Dittli » et sont rapidement parvenus à la conclusion qu’elle est à l’autorité et au charisme ce qu’une moule fermement accrochée à son rocher est à la nage libre.
Alors, cruel désaveu pour la plus jeune élue du gouvernement vaudois ou archétype de la modestie démocrate-chrétienne remaniée récemment en mollesse centriste ? Dieu seul sait. Et les voies du Seigneur sont – sauf à se munir d’un gode ceinture et d’un bon lubrifiant – impénétrables… Toujours est-il que des rumeurs circulent selon lesquelles la discrétion de Valérie Dittli serait une grande source d’inspiration pour Isabelle Moret dont, pour sa part, ses subordonnés·ées parlent… Et pas qu’en bien.
La Rédaction.
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