La start-up nation a encore frappé. Désormais, les Genevois en difficulté pour trouver un logement pourront s’inscrire sur une plateforme payante qui leur permettra de contacter des régies proposant des visites à prix attractifs.
L’État aura toujours son mot à dire, quoi qu’il advienne. Or, s’agissant des visites payantes d’appartements pratiquées par des agences de relocation, celui-ci n’a pas décidé d’interrompre le business mais de la chapeauter habilement en s’insérant en amont de la transaction entre le bobo bien décidé à « investir pour trouver la perle rare » et les agences.
Ainsi, au courant du mois de juin, le service informatique devrait avoir terminé l’élaboration de la plateforme en ligne où pourront s’enregistrer les Genevois-e-s en détresse moyennant une finance d’inscription qui ira d’un bras à un rein. À cet effet, des tests seront effectués pour prouver que ces organes proviennent bien de votre corps et qu’ils n’ont pas été achetés au marché noir Birman ou dans la région autonome du Xinjiang, laquelle abrite de nombreux camps de concentration Ouïghours. Au terme de cette vérification, un code QR vous sera transmis afin que vous puissiez accéder aux agences qui, elles, vous demanderont d’hypothéquer votre enfant, voire votre grand-mère si vous ne possédez pas encore de chiards, afin d’obtenir un droit de visite.
Ne vous y détrompez pas cependant, l’obtention d’un droit de visite ne signifiera nullement que vous pourrez jouir du bien que vous convoitez. La start-up nation a simplement pour but de mettre en relation des individus au travers d’interfaces numériques. Pour le reste, il s’agit de votre problème.
La Rédaction.
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