La Suisse menacée de coupures de courant à l’horizon 2025 ? « Pas grâce à l’énergie du désespoir ! », répondent les Verts qui viennent de terminer la lecture des douze pages en Times New Roman caractère quatorze du dernier rapport du GIEC.
Dû la Suisse être touchée par des coupures de courant à l’horizon 2025, la population serait non seulement sauvée d’un fléau qui envahit nos routes chaque matin – les trottinettes électriques – mais ses affaires courantes n’en seraient que peu impactées. Pour preuve : les bullshit jobs occupés par nos concitoyens ne produisent déjà pas grand-chose et l’on pourrait aisément leur couper l’écran d’ordinateur, ce faisant, économiser la consommation annuelle de dix mille heures passées sur le jeu Call of Duty : Warzone – ce qui, au demeurant, est bien plus amusant que d’agiter frénétiquement sa souris débranchée par un collègue un peu taquin ou remplir des tableaux Excel.
Dussent ainsi survenir des pannes, tel que l’annonce le “rapport catastrophe” qui a été remis au Conseil fédéral, qu’envisagent les autorités suisses pour lutter contre ces dernières et l’impossibilité qui s’ensuivrait de regarder les prochains « Super Sympa ! » produits par Alain Morisod ? À vrai dire, pas grand-chose. Si Guy Parmelin promet de régler la question de l’approvisionnement en vin destiné à tuer le temps durant les coupures intermittentes, aucun conseiller fédéral à ce jour ne semble sur le point de trouver une solution pérenne en matière d’électricité.
Pas de panique cependant, car les Verts semblent avoir la solution ! En effet, plongés dans un état profond de désespoir après la publication du dernier rapport du GIEC – Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – mais pas découragés pour autant dans leur lutte contre le réchauffement climatique, ceux-ci prévoient de faire appel à l’énergie idoine – ndlr : l’énergie du désespoir – afin d’alimenter les nouvelles centrales prévues pour pallier les futures pénuries.
Problème : la connectique. Comment relier l’intarissable seum des élus Verts, lorsqu’ils sont mis au courant de l’inaction politique sur le plan climatique, au réseau électrique ? Pour Yves Voirien, ingénieur électrique et responsable du changement des ampoules aux Services industriels de Genève, l’opération n’est pas aisée mais n’en demeure pas moins faisable, à condition que l’on puisse réunir dans une même pièce suffisamment de militant-e-s Vert-e-s assez mûr-e-s pour brasser suffisamment d’air ou suer une quantité d’eau minimale permettant de faire tourner, respectivement, des turbines éoliennes ou hydrauliques.
Un élu Vert de conclure quant à la grande responsabilité qui incombe aux militant-e-s écologistes : « À l’instar de Don Quichotte – ndlr : le héros de Cervantès, dans la Divine Comédie – notre combat consiste notamment à faire tourner de gros moulins à vent. Sauf que lui n’était pas assez malin pour comprendre qu’avec quelques câbles et les bons branchements, il aurait pu produire du courant alternatif et alimenter son vélo électrique en continu ! ».
La Rédaction.
