Suisse

Des centaines de fêtards dispersés lors d’une fête dédiée au culte de Guy Parmelin

Des affiches géantes à l’effigie du conseiller fédéral, des chansons typiques de la Broye et surtout du vin begninois. Villeneuve a été hier soir le théâtre de la création d’une secte d’un genre assez particulier. 

Depuis l’accession du divin enfant de Begnins à la plus haute fonction exécutive du pays, les suisses redoublent d’imagination pour lui témoigner leur amour. Dernière invention en date : la création d’une secte d’adorateurs de Guy Parmelin.

Or, pour fêter le nouvel an comme il se doit, le petit groupuscule qui ne compte à l’heure actuelle que quelques fidèles s’est réuni hier soir dans une halle désaffectée dans la région de Villeneuve, celle de l’ancien FunPlanet. Pour profiter de la soirée, les amis avaient décidé de prier en direction de la vigne de Guy Parmelin et d’écluser quelques bouteilles de son vin blanc. La bamboche allait bon train lorsqu’une foule en délire arriva, bouteilles à la main, pour sanctifier elle aussi notre conseiller préféré. De dix, l’on passa à cent personnes ; de cent à deux cents et ainsi de suite jusqu’à ce que la fête grossisse comme le chou de Guy Parmelin dès lors qu’il fût président. 

Alertée par un voisin collaborateur qui aurait certainement dénoncé tout pareil sous l’Allemagne nazie, la police est intervenue pour disperser la foule. Un agent présent sur les lieux de témoigner : « C’est fou, on aurait dit que ces gens priaient ! Quand je suis arrivé, ils étaient à genoux sur des tapis et saluaient une statuette mal reproduite de Guy Parmelin ! Je ne l’ai pas vue tout de suite, la statuette, alors j’ai pensé que c’était des bronzés qui priaient la Mecque et j’ai sorti mon arme. Mais après j’ai remarqué qu’aucun d’eux n’avaient de barbe et qu’ils buvaient du vin blanc. La légendaire perspicacité de la police, dira-t-on ! J’ai donc rangé mon Sig et j’ai dispersé. Grenade de désencerclement et tout le reste. Les petits malins ils ont pas fait long feu ! (Rires) ».

Pour empêcher les fanatiques de revenir, les agents ont ensuite brûlé toutes les statuettes, les affiches et le reste des objets faisant référence au conseiller fédéral. De conclure : « On aime bien ce qu’il fait l’autre gugus à la tête de l’État. Ah ça y’a pas à dire ! Par contre, tout ce qui est mouvement sectaire, ça ça dégage ! ». Quant aux milliers de bouteilles de vin, celles-ci auraient disparu…

La Rédaction. 

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