Suisse

Drame – Un abri PC s’effondre sur un civiliste qui faisait une sieste

L’armée suisse se défend de toute implication dans la catastrophe. Elle précise que si ce fainéant avait choisi de marcher à ses côtés, il ne serait certainement pas mort sous des décombres mais plutôt dans un crash d’avion ou vaporisé par 400 tonnes de munitions périmées au fond d’un bunker. 

Pourquoi diable se trouvait-il dans cet abri de protection civile alors qu’on lui avait demandé de roupiller dehors ? C’est la question que se pose le major Schmidt-Michel à l’heure de l’enquête qui se déroule en ce moment même  rue Jean-Charles Amat 6 à Genève.
Entre deux coups de gnôle et après que les autorités ont dégusté un savoureux plat de spaghettis bolognese dont seuls les cuistots de la protection civile ont le secret, les débats font rage. D’aucuns affublent le responsable présent sur les lieux du drame, lequel roupillait juste à côté du troufion décédé mais juste assez loin des gravats pour s’en sortir indemne. D’autres s’en prennent au système.

En effet, si les citoyens étaient obligés de réaliser leur service militaire et que le centre de recrutement de Lausanne n’était pas aussi frileux quant à accueillir des unijambistes, des goitres ou des gens qui souffrent de maladies imaginaires, Jean-Baptiste Poquelin – le civiliste décédé – ne serait pas mort sous les décombres d’un vétuste bunker destiné à accueillir les obus des nazis.
Plus tard dans la soirée, la même équipe parvient enfin à une conclusion sans appel: s’ils avaient dépensé autant d’énergie à rénover leurs abris plutôt qu’à descendre les trente-quatre bouteilles situées sur la table, le civiliste qui roupillait serait encore de ce monde.

La Rédaction. 

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