Ecolo-wokisme

Elle sort une nouvelle paire de chaussures véganes parce qu’il n’y en a pas déjà assez sur le marché

Portait de Marie-Clotilde, étudiante en géographie à l’Université de Genève, amoureuse de la permaculture et des déodorants faits maison.

Un nombre conséquent
Veja, Birkenstock ou encore Dr Martens, nombreux sont les fabricants de chaussures et autres amis de vos petons remplis de champignons qui se sont mis aux processus de fabrication véganes, ce qui n’est pas pour déplaire aux islamo-gauchistes dont la fragilité de la voute plantaire était sans cesse éprouvée par les cuirs et autres textiles issus de la méchante exploitation animale.

2020 = désoeuvrement
Sauf qu’en 2020, et qui plus est depuis le confinement durant lequel chacun s’est découvert une passion pour les recettes de cuisine ou les produits issus de l’agriculture durable et éco-biologique, le nombre de marques de chaussures véganes

croit de manière aussi exponentielle que les deniers du compte en banque de Bernard Arnault ou la pustule sur le membre turgescent de Yannick Buttet. 
Convaincu néanmoins d’une opportunité à saisir sur le marché congestionné des chaussures ; croyance renforcée par les conseils de l’ancien trader dépressif qui dort dans les sous-sols de Porteus après avoir fumé ses quinze joints quotidiens, Marie-Clotilde saute le pas. Elle met pour cela au travail sa mère, sa grand-mère ainsi que son père à l’AI pour confectionner les diverses paires qui lui ont été commandées par ses trois amies et ses quatre bails Tinder qui essaient de la séduire en achetant ses produits manufacturés. 
De son côté, le petit François-Bénédict, son cousin de douze

ans, lequel « n’est pas en âge de travailler ; on n’exploite pas les enfants quand même » regarde dubitatif.
Entre deux sucettes et quatre bonbons Haribo, il questionne Marie-Clotilde : « Mais en quoi ta chaussure est différente des autres ? Elle ressemble, comme toutes les autres chaussures véganes, à des Stan Smith ! ». C’est alors que Marie-Clotilde s’enflamme. Refusant catégoriquement de remettre en question sa parole – d’autant plus qu’elle est questionnée par un homme assis sur ses fesses de même que ses privilèges – elle attrape François-Bénédict par la peau des roubignoles. La suite restera entre nous et Marie-Clotilde qui nous a payé grassement pour nous taire. Tout ce qu’on peut dire, c’est que chaque chaussure est unique

La Rédaction.

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