Le Président Patrice Talon déclare qu’il ne peut pas entretenir des relations diplomatiques sincères avec des dirigeants qui se font rouler dessus par les cyclistes.
Ça y est, Genève entamera dès lundi 17 août le fameux U cyclable censé relier les deux rives et combler les inégalités sociales flagrantes entre les gauchistes des Bains des Pâquis et l’élite politico-financière des Voiles. Après le dernier paiement des bakchichs nécessaires à susciter la motivation des principaux entrepreneurs de la place – sans oublier la prétendue commission de Pierre Maudet, décidemment dans tous les bons coups de la place genevoise – les travaux peuvent enfin commencer ! Seul hic peut-être, à l’annonce de la nouvelle par les journaux genevois, le Président du Bénin Patrice Talon, connu, reconnu et vanté pour son régime qui ne souffre aucune contestation démocratique, aucune, a immédiatement annoncé le retrait de sa délégation sur le territoire helvétique. Motif : « On ne négocie pas avec les terroristes ».
Or, la décision de pérenniser les pistes cyclables provisoires serait pour lui un signe de victoire des cyclo-terroristes. D’ajouter : « Franchement, vous ne vous respectez pas vous-mêmes ! Comment on peut prendre au sérieux des blancs en sarouels qui portent des dreadlocks ? Ils se baladent en vélo quoi ! Au pire vous leur rouler dessus avec des 4×4 et l’affaire est réglé ! ».
Notre entretien s’est conclu sur des insultes homophobes dirigées à l’endroit des hauts dignitaires du gouvernement genevois. Nous ne souhaitons pas cautionner ce genre de comportement, c’est pourquoi nous ne les retranscrivons pas dans cet article. Genève n’en a pas fini de défrayer la chronique avec ses histoires de cyclistes.
La Rédaction.
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