Le parti libéral-radical invite à « réhabiliter » le charbon, lequel aurait été victime de dénigrements systématiques, notamment des milieux écologistes et des pisse-copies.
Le charbon est mort, vive le charbon ! « Mais pas n’importe quel charbon », précise Philippe Nantermod, initiateur de l’idée aux côtés de ses camarades co-startupers du parti libéral-radical. Un charbon « local », pour favoriser les circuits courts, et « vintage », pour inciter la population, notamment celle qui achète des habits de seconde main, à l’utiliser en lieu et place de l’encens qu’elle brûle en récitant des incantations chamaniques.
« Remonter l’eau des barrages la nuit et la faire redescendre le jour pour alimenter nos foyers, quelle hypocrisie ! » abonde Sandro Patronaggio, docteur ès ultracrépidarianisme et titulaire de la chaire du sachoir au Collège de France. « Lavoisier a dit un jour : rien ne se perd, rien ne se garde, tout se transforme ! », philosophe, quant à lui, Christian Lüscher, qui avoue ne pas comprendre pourquoi il n’est pas entrepris un gigantesque processus disruptif de valorisation de nos sols afin d’en extraire les cristaux d’or noir qui y dorment.
Selon une étude réalisée par economiesuisse, l’industrie du charbon suisse pourrait en effet permettre de créer plus de 20’000 emplois, allant du porion, au machiniste, en passant par le haveur et le herscheur. « Ce qui fait toujours plus que l’industrie de l’énergie renouvelable qui avoisine, elle, les 0 emplois créés en 2021 ! », lance, goguenarde, Isabelle Moret, rappelant également qu’il faut arrêter de « voir le mal partout » et penser à nos PME, lesquelles ne demandent qu’à entrer sur le marché du charbon.
Au reste, le PLR expliquera plus en détail ses principales idées concernant la transition énergétique dans un livre blanc intitulé « Retour au charbon ! », disponible en librairie dès la prochaine rentrée littéraire.
La Rédaction.
