Société

Six mois après le changement de nom de Twitter, les journalistes arrêtent enfin d’écrire « X (anciennement Twitter) » dans leurs articles

Une demi-année après que l’oiseau bleu a été grand remplacé par la lettre « X » – laquelle possède, selon certains de nos lecteurs Français, « sans doute des origines arabes » – les journalistes ont enfin compris qu’il n’était plus nécessaire d’écrire « X (anciennement Twitter) » pour désigner, dans leurs articles, le réseau social. Désormais, ils écriront tout simplement « X », comme ils auraient dû le faire cinq mois et trois semaines plus tôt en raison du fait que la plupart des gens, contre toute attente, ne sont pas des gros teubés et sont, cela étant, en mesure d’intégrer rapidement qu’une plateforme a changé de nom. 

« Vous en êtes certains ? Certains que ça ne sert vraiment plus à rien d’écrire ‘’X (anciennement twitter)’’ dans nos articles ? », nous a demandé tout à l’heure une journaliste d’un quotidien relativement connu en Suisse romande dont nous tairons cependant le nom afin qu’il ne perde pas les derniers abonnés qu’il lui reste, lesquels ont du reste simplement dû oublier, une année encore, de résilier leur abonnement puisque son contenu est si médiocre que les gens normaux lui préfèrent Voici ou bien Marie France. Oui, désolé de l’apprendre à celles et ceux qui l’ignoraient encore, mais environ six mois après le changement de nom de Twitter pour X, il n’est désormais plus nécessaire de préciser « X (anciennement Twitter) » à chaque fois que l’on évoque le réseau social. 

La raison est on ne peut plus simple : bien que l’on puisse parfois en douter – notamment pour ce qui est de celles et ceux qui nous dirigent – dans la boîte crânienne de chaque humain se cache un cerveau. Or, la plasticité de ce dernier le rend en général capable d’assimiler assez rapidement lorsqu’un objet change de nom. On comprend ainsi mieux pourquoi ce qui, a priori, part d’un bon sentiment – à savoir celui de rappeler aux lecteurs que X s’appelait auparavant Twitter, afin de ne pas les perdre – peut être perçu, six mois plus tard, comme infantilisant. On comprendra également ceux que le réseau social intéressent et qui, devant lire et relire constamment « X (anciennement twitter) », en viendraient donc à menacer les auteurs de ces trois mots, à tout le moins leur souhaiter un prompt décès accompagné de souffrances comparables à celles qu’ils leur infligent en les prenant constamment pour des imbéciles. 

Ceci dit, le problème devrait être réglé. Consciente, en effet, qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, la Biturne de Genève a envoyé un message personnel à chacun des responsables de rédaction romands en l’objet d’une tête de cheval mort préalablement déposée dans leur lit et accompagnée d’un petit billet laconique avec écrit : « Ça suffit maintenant avec ‘’X (anciennement Twitter)’’ ». Il ne fait, cela étant, aucun doute que les bonnes consignes auront été données et que l’ensemble de la profession aura compris ce qu’elle doit faire. Ou plutôt, en l’occurrence, s’abstenir de faire. 

La Rédaction.

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