Cyclo-terrorisme

Excédé par l’augmentation du prix de la bière, un motard ouvre le feu à la Rue de l’École-de-Médecine

Samedi soir, en découvrant que sa bière lui avait été facturée 8 francs au lieu de 7 un motard a tiré quatre coups de feu pour manifester son mécontentement. Fort heureusement, aucun dommage matériel n’est à déplorer. Trois ou quatre individus que personne ne regrettera sont morts. 

Il est loin le temps où les motards poussaient à la salle et pouvaient, de ce fait, se passer de sortir leur arme de poing au moindre mécontentement. Samedi soir, en effet, l’un d’eux visiblement excédé par l’augmentation du prix de la bière concomitante de celui des matières premières en raison de la guerre russo-ukrainienne a sorti son arme et tiré quatre coups de feu au hasard, dans un bar de la Rue de l’École-de-Médecine.

Interrogé par notre stagiaire, le motard en question se confie : « Nan mais ils se foutent de notre gueule ou bien !? Déjà sept balle la bière c’est un scandale ! Mais huit, j’hallucine !! Alors quand j’ai vu la note arriver, j’ai perdu mon sang froid… Et vu que, sous mon accoutrement de mâle alpha, je suis une grosse victime, j’ai sorti mon 45 Magnum et tiré quatre coups ! ».

Bruno* consommait un verre sur la terrasse de l’Épi Doré lorsque la fusillade a éclaté. « J’ai d’abord cru que c’était un jeune tireur qui nous pétait une durite. En général, ces gens [les jeunes tireurs] n’ont pas d’amis et se sont les plus enclins à provoquer des tueries. Et puis j’ai tourné la tête et j’ai vu que c’était une tafiole bodybuildée avec un blouson en cuir Bandi-machin-truc qui tirait sur tout le monde », témoigne ce dernier. « Au risque d’en prendre une, je me suis quand même baissé », précise Bruno avant d’excuser le geste du motard par une enfance traumatique faite d’insultes et d’humiliations répétées. D’expliquer, lui qui étudie la psychologie, « les grosses victimes ont souvent, plus tard, des comportements de victimes, c’est un fait. De plus, elles doivent toujours essayer, à un moment ou à un autre dans les soirées, de sortir leur gros engin. Là, pas de bol c’était dans un lieu fréquenté. Mais parfois elles se tirent aussi des balles dans le pied. Mieux : dans un organe vital. »

Fort heureusement, aucun dommage matériel n’est à déplorer, rassure la propriétaire des lieux. « Seuls trois ou quatre habitués sont morts des suites d’une blessure par balle », précise cette dernière. « De toute façon, vu la qualité de la bière qu’ils buvaient chez nous, il y a fort à parier qu’elles seraient mortes dans deux ou trois mois, grand maximum… »

La Rédaction. 

*Prénom de merde. 

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