Economie

Hausse des prix à la pompe – Les maisons closes connaissent une baisse de fréquentation

La passe, tout comme le plein, a vu son prix augmenter. Conséquence, une forte baisse des fréquentations qui inquiète les macs de quartier et les tenanciers.

« Tout se passait pourtant comme sur des roulettes ! », déclare un tenancier de salon qui préfère rester anonyme. « La reprise avait eu lieu et les salons recommençait à marcher du tonnerre ! Il faut dire que les mesures de distanciation sociale avaient freiné l’engouement général de la population pour ce genre d’endroits. On s’attendait même à ce que nos clients ne reviennent pas ; à mettre la clé sous la porte en raison du pass sanitaire… Eh bien ce ne fut pas le cas ! On était donc plutôt content… Quand les prix ont commencé à flamber… Et à faire fuir les clients… ».

Une augmentation des prix à la pompe qui s’explique notamment par l’arrogance des prestataires de services. « Celles et ceux-ci se sont rendu-e-s compte de leur indispensabilité durant la crise covid ! », explique Guy Parmelin sous sa casquette de ministre de l’économie. En effet, les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon un papier récemment publié par l’institut d’Études Genre de l’Université de Genève, 64% des hommes reconnaissent que la principale source de leur motivation à se lever le matin pour aller remplir des tableaux Excel réside dans la perspective d’une consommation de services et la pratique des sévices à la nuit tombée. Or, 87% d’entre eux font, selon la même étude, partie de la classe moyenne. Ainsi, l’augmentation des prix à la pompe alourdirait directement leurs dépenses.

« Les temps sont durs », témoigne un client qui pouvait se rendre quatre à dix fois par semaines au salon de massage. « J’ai dû réduire drastiquement ma consommation. Plus qu’une à deux fois par semaine… Et encore ! Quand je ne dois pas m’occuper du gosse que j’ai fait durant le premier confinement, par ennui ! », exprime-t-il visiblement déçu de la tournure que prennent les choses et de l’absence de considération pour les clients fidèles. 

Néanmoins, soucieux de trouver une solution afin de conserver un secteur essentiel de l’économie suisse, les partenaires sociaux se sont réunis autour de la table pour trouver des solutions parmi lesquelles, celle qui semble convenir à tous, le renforcement des clichés sur les métiers de la prostitution afin que celles et ceux qui l’exercent arrêtent de développer une estime de soi les incitant à augmenter les prix à la pompe. À cet égard, le SECO envisage de publier un Petit Manuel de Savoir-Faire Pratique pour Insulter les Travailleur-euse-s du Sexe destiné à ce qu’elles et ils « arrêtent de prendre la confiance ».

Heureux, donc, qui saurait prédire le dénouement de l’impasse dans laquelle ce secteur essentiel de l’économie semble s’être engouffré. « Il se peut que nous devions recourir davantage au chômage partiel, en 2022 », a tenu à rappeler Guy Parmelin en guise de conclusion. Cela n’augure rien de bon pour la branche qui a cela de particulier d’être, d’ordinaire, plutôt ferme.

La Rédaction.  

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