Politique

Pierre Maudet pressenti candidat à l’élection présidentielle kosovare

C’est une course très serrée qui s’annonce puisque son concurrent principal serait Manuel Valls. 

On dit souvent qu’il ne faut pas ouïr les on-dit mais dit ont seulement assez souvent qu’il faut haïr les qu’en dira-t-on ? Rien n’est plus sûr… Toujours est-il que, la nouvelle rumeur à la mode, qui n’est pas celle de la sénilité de Joe Biden, ni celle du suicide collectif de Donald Trump avec les rednecks de l’État d’Alabama ; cette nouvelle rumeur à la mode est la candidature de Pierre Maudet à la présidence du Kosovo. Une rumeur qui a germé comme une pousse arrosée par un hippie dans une copropriété écolo-végane collective autogérée appartenant à la Ciguë. Oui, Pierre Maudet serait candidat à la succession du président kosovar Hashim Thaci, lequel serait un très bon ami de l’élu déchu. Notre enquête approfondie et menée en caleçon depuis une chaise de bureau inconfortable nous a permis de déterminer deux raisons à ce goût pour l’exotisme chez Pierre Maudet :

       D’une part, celui qui possède le grade de capi-chef à l’armée aurait beaucoup apprécié les paysages désolés du Kosovo lorsqu’il s’y est rendu en mission pour swisscoy. Il aurait d’ores et déjà repéré une propriété de quelques milliers d’acres lui permettant d’établir un campement, une maison, un casino, un tripot mais aussi des centaines d’affût où il se dissimulera sans doute pour chasser le coyote sauvage. Esprit militaire étriqué par la nécessité de prouver que son canon personnel est plus long que celui de son fusil, il saura sans doute mener le peuple kosovar sans ciller. Car préoccupé sans cesse par les conflits qu’il provoquera demain plutôt que par des choses futiles comme l’acceptation d’une invitation à séjourner dans l’hôtel particulier d’un ami qui lui aura également prêté son jet privé et offert quelques bouteilles de vin, Pierre Maudet est l’homme de la situation désespérée d’un État sans leader capable d’occire sans états d’âmes ses opposants politiques ou ceux qui s’opposeraient au monde selon lui. Et comme chacun sait que, là-bas, les gens s’offusquent facilement de ce qu’on refuse la mallette remplie de billets qu’ils nous tendent, Pierre Maudet, lui, ne refuse aucun avantage qu’on lui propose, car il est l’éluthe chosen one, comme dirait Donald Trump son second meilleur ami. Pour les kosovars comme pour le conseiller d’État démissionnaire, cinquante mille francs ne sont jamais que la propriété de quelques centaines d’esclaves pakistanais, après tout, ou bien une nuit somme toute moyenne en compagnie de quelques escort girls à peine aussi luxueuses que Ruby, la préférée de Silvio Berlusconi. En somme, la correspondance de valeurs est telle qu’aucun autre homme sur la planète ne saurait s’acquitter de la tâche de diriger ce beau pays aussi bien que le non moins beau gosse Pierrot. 

       D’autre part, Pierre Maudet envisagerait là-bas la construction d’un circuit de F1 aux contours similaires à celui de son visage émacié par des heures de réflexion sur la meilleure manière de conserver son siège genevois. Il envisagerait aussi d’y convier ses amis émiratis pour leur rendre l’ascenseur Otis que ceux-ci lui avaient prêté lors de son séjour à Abu Dhabi. Bien entendu, l’hymne national du petit État sera remplacé par une ode au conseiller d’État démissionnaire. Le compositeur , à savoir Florent Pagny, prévoit d’intituler la chanson Ma Liberté de Dépenser.

       Pourtant, comme un caillou dans une chaussure trop petite ou une couille qui en gène une autre, Manuel Valls – ancien premier ministre de François Hollande qui a tout plaqué pour aller déguster des tapas sur les plages barcelonaises – s’est immiscé dans la campagne. Celui-ci se vanterait par ailleurs de posséder une meilleure expérience dans le domaine de la corruption que l’élu genevois, lequel est resté coi et a préféré sans doute ignorer ce qu’il juge être les confabulations d’un fou.

Pour l’heure, si notre préféré est toujours donné favori, le combat s’annonce toutefois serré et pourrait tout aussi bien se mener sur le terrain du discours que sur les champs de bataille. Bien malin qui saurait en prophétiser le dénouement. 

La Rédaction. 

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*